Un vent d’anarchie et de populisme souffle aujourd’hui sur la Martinique, nourri par un climat social délétère, une défiance croissante envers les institutions, et un profond sentiment de méfiance et d’abandon. À l’origine, la cause semblait claire et légitime : le coût de la vie, exorbitant, insupportable pour une majorité de foyers martiniquais. Mais ce qui aurait pu rester un combat structuré et solidaire tend désormais à glisser dangereusement vers des formes d’expressions radicales, dominées par la pression populaire, la remise en cause de l’ordre républicain et l’instrumentalisation d’une souffrance réelle par des courants plus radicaux. À qui la faute alors ? À l’État ? Aux élus locaux ? Ou bien à une société qui, lasse d’attendre une diminution du coût de la vie chère , a décidé de prendre les choses en main, quitte à remettre en cause les fondements démocratiques ?
Ecoutez LALIWONDAY sur RADIO-ACTIF, une émission consacrée aux risques sismiques en mémoire des victimes du 11 janvier 1839 (Matinik) et 12 janvier 2010 (Haïti), animée par Jocelyne AMBOISINE-LARCHER & Chantal ALLAGUY SALLACHY.
Le dirigeant pendant quarante ans du Front national, qu’il a fondé et légué à sa fille Marine, est mort à l’âge de 96 ans. Son parcours, commencé dans les exactions des guerres coloniales, se confond avec une entreprise de haine dont l’héritage continue d’empoisonner la société française. Anticommunisme, xénophobie et antisémitisme ont été ses leitmotivs sa vie durant, lui valant procès et condamnations qui ne l’ont pas empêché de prospérer en politique, le coup de tonnerre du 21 avril 2002 marquant l’apogée de sa carrière.
Parmi les 4 questions à l’ordre du jour de cette édition, j’ai préféré, cette fois, soumettre au débat public uniquement ma réponse à la question 1 (ré-affinée et complétée) et mon point de vue sur une question d’actualité de mon choix.