Interrogé sur RTL, le Secrétaire d'Etat à l'Outre-Mer critique l'accord signé après 44 jours de grève au motif qu'il "fait référence au passé esclavagiste de l'économie locale" ce qui expliquerait le refus de signature par le Medef. Le texte de l'accord était connu du Préfet et des services de l'Etat. Pourquoi avoir attendu qu'il soit signé pour l'égratigner et le remettre en cause de la sorte ? Que valent ces propos de Jego quand on sait que l'Accord Bino vient de paraître au Journal officiel de samedi et que l'examen de son extension est prévu par le Ministre du Travail le 20 mars ?
Paul Vergès refuse "une aggravation des inégalités"
Les élus de la Réunion ne souhaitent pas participer à "une aggravation des inégalités" entre travailleurs pauvres et bénéficiaires des minima sociaux alloués par l'Etat.
"Si on augmente, il faut augmenter pour tout le monde, dans les mêmes proportions", a précisé Paul Vergès, le Président Communiste du Conseil Régional de la Réunion.Source : Reuters
"Au moment où une chape d’illusion s’effondre, n’ajoutez pas une nouvelle à travers votre proposition d’Etats Généraux que vous voulez nous imposer". LB
Un tracteur qui brûle ou le boomerang de l'histoire
Un sage africain disait qu’un vieillard qui meurt est une bibliothèque qui brûle. Je me suis, pour ma part, demandé, sans pouvoir apporter de réponse, à qui pouvait bien renvoyer un tracteur qui brûle. Car c’est la triste image qui restera des émeutes du vendredi 6mars 2009, dans l’après-midi, sur la Rocade, au pied du Morne Trénelle.
Le président américain Barack Obama a estimé que les Etats-Unis n'étaient pas en train de gagner la guerre en Afghanistan et a laissé entendre que le pays pourrait entamer des discussions avec des talibans modérés.
Après les violents incidents de vendredi 6 mars en fin d'après-midi, le préfet, Ange Mancini, a lancé un appel au calme. Il a demandé à l'ensemble de la population de rester calme et chez elle et annoncé un déploiement massif de forces de l'ordre.
Le face à face entre les socio-professionnels qui voulaient manifester leur désapprobation de la grève dans les rues de la ville et le Collectif du 5 février a trouvé son épilogue sur la rocade de Fort-de-France dans une indescriptible bagarre.
Jets de pierre, voitures et poubelles brûlées ont précédé des échauffourées entre les Terres Sainville et Trénelle-Citron.