C’est la grève générale et le mouvement populaire historique des journées de Décembre, Janvier, Février et Mars 2009 kont pwofitasyon qui a conduit l’État Français à organiser leurs dits « états généraux » en Guadeloupe, avec l’arrière pensée de briser la dynamique LKP.LKP déclare : Pon «états généraux» ne peut être dicté au Peuple Guadeloupéen.
Voir également :INTERVENTION d'Elie DOMOTA au MEETING du LKP le 2 avril 2009
Depuis que la Martinique a été frappée en février et début mars par cet événement social sans précédent que fut la grève générale, une espèce de fièvre obsidionale semble s’être emparée de divers secteurs de notre société : tout le monde découvre soudain l’urgence qu’il y aurait à faire des « états-généraux ».
Sondage : la grève "justifiée" pour 95 % des Martiniquais
Selon un sondage réalisé par l'institut Qualistat,la Martinique soutenait très largement le mouvement social de février. Lessondeurs ont voulu en savoir plus...
Les élus de Guyane se réunissent aujourd'hui à la Région avec comme point unique à l'ordre du jour, la question de l'évolution institutionnelle.
C'est l'occasion d'un bilan d'étape afin d'évoquer le début des débats publics mais aussi les Etats Généraux décidés unilatéralement par le Président Nicolas Sarkozy. Un sujet qui semble diviser la classe politique guyanaise.
Les Martiniquais favorables à une évolution institutionnelle
Le récent sondage de Qualistat publié dans le quotidien France-Antilles révèle une tendance qui risque de faire taire plus d'un détracteur de l'article 74.
Près de 62 % des Martiniquais sont favorables à une ré-ouverture de la question institutionnelle et 65 % estiment qu'un changement de statut est nécessaire au développement économique du pays.
Enfin, en pleine crise de confiance vis à vis de certains élus, 69 % demandent un transfert de plus de responsabilité aux élus locaux.
Interrogée lors du Grand Jury RTL-LCI-Le Figaro, Laurence Parisot a déclaré : "Nous ne signerons pas l'accord (...) Nous ne pouvons accepter qu'un accord qui laisse entendre que l'économie guadeloupéenne est encore une économie d'esclavage puisse être ainsi cautionné, y compris cautionné par l'Etat". Une déclaration de guerre qui risque de mettre le feu au poudre du LKP.
OBAMA demande au PDG de General Motors de démissionner
Alors que le gouvernement Fillon prépare un décret interdisant les rémunérations exceptionnelles pour les responsables d'entreprises aidées par l'Etat, Barack Obama lui, n'est pas passer par quatre chemins. Il a carrément donné l'injonction à Rick Wagoner, le PGD de GM, de démissionner.
Un changement d'attitude qui risque de bousculer bien des habitudes. Ce n'est pas demain la veille que Sarkozy risque d'avoir une telle fermeté avec ceux du MEDEF qui ont recours à l'argent public !
Malgré la condamnation de l'Union Africaine qui avait demandé l'arrêt du processus référendaire et les protestation de la communauté internationale qui reconnaît Mayotte comme comorienne (voir article "La France condamnée), la France a organisé un référendum, le 29 mars dernier.
Résultats : 61 % des électeurs s'est prononcé à 95,2 % pour le OUI. La France vient de constituer, dans l'Océan indien, son 101 département.