Il y a quelques jours, Brice Hortefeux, le ministre de l’immigration et de l’identité nationale, s’en est pris avec une rare violence, dans le magazine L’EXPRESS, à la porte-parole du Mouvement des Indigènes de la République, Houria Bouteldja au motif que cette dernière aurait traité les Français de « sous-chiens ».Le ministre déclara alors qu’il ne permettrait pas qu’on insulte les Français, menaçant ainsi l’incriminée laquelle, soi dit en passant, est…française. Oh, pas de souche ! Mais de parents algériens immigrés. Tout comme ces centaines de milliers de Maghrébins, d’Antillais et d’Africains qui, quarante ans durant, ont permis à la France de se relever des ruines provoquées par la deuxième guerre mondiale et de devenir la cinquième puissance mondiale.
Kalthoum MBARECK a été nommée directrice de L'ALS (Association pour le Logement Social) agréée par le Conseil Général et les bailleurs sociaux en liaison avec la SIMAR et la SMHLM
Consultez l'interview de la directrice pour en savoir plus sur ses projets de développement.
Depuis quelque temps, sous la houlette de l’historien français Olivier Pétré-Grenouilleau, un vaste mouvement de réécriture du phénomène de l’esclavage est en cours. On sait la polémique qu’avait entraîné les thèses défendues par ce dernier et par quelques porteurs d’eau africains et antillais, notamment la principale d’entre elle, à savoir que l’esclavage arabo-musulman fut pire, ou en tout cas plus important, que l’esclavage atlantique pratiqué par les Européens.
Tony DELSHAM répond à Claude RIBBE Claude Ribbe est l’historienqui a brisél’invisibilité organisée autour des Dumas père et fils et qui a révéléle rôle de Napoléon Bonaparte dans le rétablissement de l’esclavage aux Antilles. Ancien président du Collectif des Antillais créée par Patrick Karam, il propose qu’Aimé Césaire, l’enfant de Basse- Pointe, soit accueilli au Panthéon, en France.
Le 16 août 2005, un avion-poubelle colombien de la West-Caribbean Airlines s’écrasait dans la jungle vénézuélienne avec 152 de nos compatriotes à son bord. Cette compagnie, aujourd’hui fermée, avait pour principaux actionnaires des officiers de l’armée colombienne, notamment trois généraux dont l’identité est parfaitement connue.
L’IRAV (Institut Régional d’Arts Visuels) de la Martinique est en crise grave depuis deux ans. Cet institut qui forme de jeunes Martiniquais et Guadeloupéens n’a toujours pas de directeur et ne s’est toujours pas mis en conformité avec la réforme du LMD (Licence-Master-Doctorat) pourtant obligatoire pour tous les organismes d’enseignement supérieur. En outre, le personnel est en conflit avec le président du conseil d’administration, Michel Michalon, conseiller régional du MIM (Mouvement Indépendantiste martiniquais).
Nombre de Martiniquais ont ressenti une forme de fierté lorsque la presse leur a appris qu’une femme martiniquaise, Mme Ramin, avait été nommée Ministre dans le gouvernement norvégien. Si l’on remonte plus en arrière, tout le monde se souvient que le Guyanais Gaston Monerville fut durant vingt ans président du Sénat français et maire d’une ville du Nord de la France. Quant à Aimé Césaire, natif de Basse-Pointe, il fut durant un demi-siècle maire de Fort-de-France et député du Centre de la Martinique.
L’étude comparée des permanences culturelles laissées à la Martinique par les groupes congo, indien et chinois arrivés dans la plantation post-esclavagiste, laisse apparaître d’évidentes disparités. L’explication de ces différences est à rechercher dans la durée de ces immigrations, leur rapport au pays originel, leur homogénéité/hétérogénéité ethnique, leur niveau de dépendance à l’égard de l’habitation, leur position respective vis-à-vis du pouvoir colonial et leur relation à la population noire créole majoritaire.
qui soutiennent ceux qui ont menti aux vrais parents. par Gilbert Léonard
On a pu voir des images des futurs parents adoptifs, furieux de ne pas pouvoir recevoir ces enfants qu'ils attendaient, revendiquer leurs soutiens indéfectibles au président de l'association Arche de Zoé, au point d'organiser deux grandes marches de soutien deux jours de suite. Pourtant les premiers témoignages assez nombreux accablaient déjà le président de l'association Arche de Zoé.
C’est d’une première contribution à l’indispensable étude des enjeux sociétaux qui se posent à la Martinique avec le mouvement déjà commencé et annoncé du vieillissement important de sa population qu’il s’agit ici.