Intervention d'Alfred MARIE-JEANNE au GRAN SANBLÉ du 26 octobre 2015 :
Quel choix pour la Martinique ?
Beaucoup d’entre vous, qui se sentent aujourd’hui floués, couillonnés par des promesses non tenues, me demandent de revenir.
Alors, je suis venu vous dire que je reviens !
Car aujourd’hui, la Martinique n’a plus confiance, plus confiance pour investir, plus confiance pour construire. Au lieu de cela, et les médias nous le rappellent tous les jours avec brutalité, elle se détruit, elle se suicide davantage : les aînés sont isolés face à des familles éclatées, les jeunes s’entretuent face à des parents démissionnaires.
Je reviens pour restaurer la confiance
Plus de 12 millions d’euros de mandats seraient en souffrance à la paierie régionale à cause du manque de disponibilité financière sur le compte de la Région #Martinique :
- De nombreuses entreprises ont des factures non payées.
– De nombreuses associations attendent le versement des subventions promises.
– De nombreuses personnes nécessiteuses désespèrent de recevoir le paiement des aides sociales annoncées.
– De nombreux étudiants souffrent du non-versement des bourses promises.
Pour moi, le débat en cours sur la santé poursuit un double objectif :
D’un côté, celui de contenir les dépenses, et de l’autre, celui d’assurer au mieux le prise en charge des patients.
En outre-mer, et plus particulièrement en Martinique, le problème se pose avec d’autant plus d’acuité qu’il faut tenir compte à la fois de l’éloignement et du déficit que continue d’engranger l’hôpital public.
Christian Troarec, fondateur des "Bonnets rouges", à la chasse aux 500 signatures
Le maire de Carhaix, apparenté divers gauche et fondateur du mouvement des Bonnets rouges, a annoncé qu'il se lançait dans la course aux signatures pour présenter une candidature régionaliste à la présidentielle
La progression de la représentation féminine à la tête des exécutifs, n’est pas fulgurante. Loin de là. De six en 2011 à dix aujourd’hui, si l’on compte Anne Hidalgo qui, comme maire, est aussi à la tête du conseil de Paris, et Josette Manin, présidente du conseil général de Martinique (où il n’y avait pas d’élection en raison de la mise en place d’une collectivité unique fin 2015). Dommage, car la loi du 17 mai 2013, en imposant des binômes de candidats femme-homme, a fait massivement entrer les femmes dans les conseils départementaux: elles étaient 13,9% d’élues en 2011, elle sont désormais 50%. La loi impose aussi la parité dans l’attribution des vice-présidences. Mais laisse la main libre aux formations politiques et in fine aux assemblées d’élus pour attribuer le premier fauteuil. PHOTO : Josette BOREL-LINCERTIN ex-présidente du Conseil Régional de la Guadeloupe, élue présidente du Conseil Départemental de la Guadeloupe.
La progression de la représentation féminine à la tête des exécutifs, n’est pas fulgurante. Loin de là. De six en 2011 à dix aujourd’hui, si l’on compte Anne Hidalgo qui, comme maire, est aussi à la tête du conseil de Paris, et Josette Manin, présidente du conseil général de Martinique (où il n’y avait pas d’élection en raison de la mise en place d’une collectivité unique fin 2015). Dommage, car la loi du 17 mai 2013, en imposant des binômes de candidats femme-homme, a fait massivement entrer les femmes dans les conseils départementaux: elles étaient 13,9% d’élues en 2011, elle sont désormais 50%. La loi impose aussi la parité dans l’attribution des vice-présidences. Mais laisse la main libre aux formations politiques et in fine aux assemblées d’élus pour attribuer le premier fauteuil.