Le.magazine Place Publique, diffusé sur Martinique 1ère le mardi 16 janvier dernier, a eu le mérite de remettre à l’ordre du jour l’abominable scandale de l’empoisonnement de la population au Chlordécone. Chacun y va de son analyse, de sa contribution médiatique voire même de sa lettre ouverte à la Ministre de la Santé dans un élan de patriotisme qui ferait sourire s’il n’y avait pas, au-delà de la question des nouvelles LMR (Limites Maximales de Résidus) fixées par les autorités étatiques, un drame humain et une hécatombe totalisant des centaines de décès par cancer de la prostate.
A vrai dire, le relèvement des LMR fixées pour le Chlordécone constitue un nouveau scandale dans celui qui met en lumière un vieux proverbe créole « La pak la ba, bèf ka pasé » (On profite toujours de ceux qui sont les plus faibles – pourquoi se compliquer la tâche). Mais, au-delà de ce «migan» médiatique, deux questions s’imposent aujourd’hui. Qu’avons-nous fait contre ces LMR fixées par l’AFSSA depuis 2005 et qu’allons-nous faire concrètement face au relèvement des LMR par l’Agence Nationale de Sécurité Sanitaire de l’environnement et du travail (ANSES) en 2017 ?
•1972.18 septembre, Jacques Chirac, Ministre de l’Agriculture et de l’Aménagement rural délivre une Autorisation de Mise sur le Marché (A.M.M.) provisoire pour le Chlordécone sous la dénomination commerciale de Képone.
•1976.Août 1976. Le Chlordécone est interdit aux Etats-Unis à cause de sa toxicité et à la suite d’un accident dans l’usine de production en Virginie.
•1977.19 octobre. Rapport Snégaroff – INRA – Le scientifique révèle la présence de polluants toxiques dans les terres, les rivières, les sédiments et la faune. Il tire la sonnette d’alarme auprès des pouvoirs publics. Aucun plan d’urgence !
•1978.21 décembre. Une directive européenne réglemente les autres pesticides de la même famille que le Chlordécone.
•1979.L’International Agency for Research on Cancer (O.M.S.) classe le Chlordécone comme cancérogène possible chez l’homme.
Arrêt définitif de la production du Chlordécone aux Etats-Unis.
•1979 – 1980.Rapport Kermarecc. L’agronome de l’INRA constate une contamination au Chlordécone dans les chaînes biologiques et demande une étude spécifique de cette pollution.
Les 26 et 27 Octobre 2017, dans le cadre des « Explorations de Monaco » et de la présence du navire de la Fondation du Prince Albert II de Monaco, le YERSIN à Fort-de-France, Louis BOUTRIN, Président du Parc Naturel de Martinique (PNM) a participé aux échanges entre les sanctuaires AGOA et PELAGOS, afin de renforcer la collaboration entre ces deux sanctuaires maritimes.
Réserves Naturelles de France (RNF) vient d'éditer une plaquette qui consacre le succès organisationnel et scientifique de ce 36ème Congrès des RNF accueilli par le Parc Naturel de Martinique
Ce.nouveau parc porte à 10 le nombre total d'aires marines protégées en Martinique. Il héberge 47 espèces de coraux et 300 espèces de poissons.
PHOTO : Réunion dédiée au projet de parc naturel marin en Martiniquen, organisée par Ségolène Royal, ministre de l'Environnement, de l'Énergie et de la Mer qui a rassemblé les élus de la Collectivité territoriale de Martinique, les maires, les usagers professionnels et de loisirs, les scientifiques et les associations (15/03/2017)
Aujourd'hui la Guadeloupe, la Martinique, l'île de Sein, l'ensemble des îles et du peuple de France appellent l'Etat à mener une politique cohérente en matière de transition énergétique en soutenant ces territoires dans le développement de leurs unités d’énergies renouvelables et en suspendant les projets de production d’énergie fonctionnant à partir d’énergies fossiles et importées, en particulier le projet d’ALBIOMA à Marie‐Galante.
"Le mystère est total" quant à l'origine de l'animal, dont tous les congénères sont en captivité, estime le directeur d'une société de conservation des oiseaux.
Un petit perroquet bleu, comme le Blu du célèbre dessin animé "Rio", dont il ne reste que 130 spécimens dans le monde et tous en captivité, vient d'être vu dans la nature, plus de quinze ans après sa disparition dans le nord-est du Brésil.