MARTINIQUE : LE DECRET CREANT LE PARC NATUREL MARIN PUBLIE AU JOURNAL OFFICIEL DU 7 MAI 2017

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Ce.nouveau parc porte à 10 le nombre total d'aires marines protégées en Martinique. Il héberge 47 espèces de coraux et 300 espèces de poissons.
 
PHOTO : Réunion dédiée au projet de parc naturel marin en Martiniquen, organisée par Ségolène Royal, ministre de l'Environnement, de l'Énergie et de la Mer qui a rassemblé les élus de la Collectivité territoriale de Martinique, les maires, les usagers professionnels et de loisirs, les scientifiques et les associations (15/03/2017) 

 

 

Dimanche est paru au Journal officiel un nouveau décret créant le dixième parc naturel marin de l'île française. Un parc qui abritera trois écosystèmes majeurs, précise le ministère de l'Environnement dans un communiqué : « mangroves, herbiers, et récifs coralliens (47 espèces de coraux) ». « Comme tous les parcs naturels marins, ce parc vise trois grands objectifs : la connaissance, la protection et le développement durable d'activités », précise le ministère dans son communiqué.

 

Ce parc marin héberge aussi plus de 300 espèces de poissons côtiers, de nombreux poissons pélagiques et 21 espèces de cétacés, cinq espèces de tortues marines et 25 d'oiseaux marins. « L'éducation à l'environnement dans toutes les écoles doit devenir un axe fort pour que tous les enfants de Martinique découvrent ce patrimoine », souligne le ministère. Le parc sera géré par un conseil de gestion composé de 53 personnes représentant les acteurs locaux de la mer concernés (professionnels de la mer, usagers de loisirs, associations de protection de la nature, experts, etc.).

 

Avec la création notamment de cinq nouveaux parcs marins et aires marines protégées, l'espace maritime français protégé représente désormais « 32 % de la totalité du patrimoine marin », dit Ségolène Royal dans le communiqué.

 

Une économie maritime qui doit devenir durable

 

Le parc devra composer avec une économie maritime très développée. On dénombre dans cette zone pas moins d’un millier de pêcheurs professionnels ainsi qu’une pêche de loisir populaire. Région très touristique, elle compte 13 490 navires de plaisance disposant de 15 550 places à quai et de nombreuses zones de mouillage.

Elle est aussi traversée par de plus gros navires puisqu’on relève 699 escales de navires de commerce et 380 000 croisières par an. Enfin, 160 000 plongeurs sous-marins évoluent sur ses fonds chaque année, sans compter d’autres activités comme le kyte-surf ou le jet-ski, loisir a priori peu durable.

 

Une gouvernance martiniquaise

 

Le parc sera géré par un conseil de gestion composé de 53 personnes représentant les acteurs locaux de la mer concernés (professionnels de la mer, usagers de loisirs, associations de protection de la nature, experts…). Via l’Agence française pour la biodiversité, le ministère de l’environnement fournira les moyens techniques, scientifiques, humains et financiers -autant d’éléments non chiffrés dans le communiqué de presse du ministère –, afin qu’il puisse mener à bien sa politique de gestion.

 

SOURCE : AFP 

 

 Le décret n° 2017-784 du 5 mai 2017