Martinique - Jeudi 28 mai - 12 h 28. Un seisme de magnitude 3,9 a été ressenti par la population. L’épicentre a été localisé à 70 km à l’est-nord-est de Trinité, à 31 km de profondeur.
Malgré le scandale du Chlordécone, les autorités n'ont toujours pas informé la population des Antilles de leurs intentions quant au devenir des terres contaminées. Compte tenu de la forte rémanence de ce dangereux pesticide et des pratiques culturales actuelles, il devient de plus en plus urgent de trouver une vocation alternative à ces terres gorgées de poison. En période de crise énergétique, on pourrait les consacrer à la culture du jatropha, une plante fabuleuse originaire des Caraïbes, nouvelle coqueluche des biocarburants et qui séduit de plus en plus d'agriculteurs.
La prolifération des «tarameas» s'ajoute aux autres périls, comme le réchauffement climatique ou la pollution, qui s'attaquent aux récifs coralliens.
La taramea a la forme d'un disque rouge gros comme le poing surmonté d'épines. En un an, elle peut dévorer entre 5 et 10 m2 de coraux, qui mettront des années à se reconstituer.
Un séisme modéré d'une magnitude préliminaire de 5,0 sur l'échelle de Richter a secoué la région de Los Angeles où la secousse a été ressentie par de nombreux habitants, brisant quelques vitres et déclenchant quelques alarmes.
Toutefois, on ne signalait dans l'immédiat ni blessés ni dégâts majeurs
Plusieurs centaines d’orangs-outans ont trouvé refuge dans les forêts de l’est du Kalimantan, suite aux incendies qui ont ravagé en 1998 la majeure partie de la province indonésienne de l’île de Bornéo.
Cette découverte de l’ONG américaine Nature Conservancy laisse espérer que la survie en milieu naturel de l’orang-outan, une espèce en danger d’extinction, est possible.
La végétation forestière des Petites Antilles Synthèse biogéographique et écologique, bilan et perspectives
Philippe Joseph est Maître de Conférences Habilité à Diriger des Recherches à l’Université des Antilles et de la Guyane. Il est membre du laboratoire GEODE CARAIBE EA 929 et spécialisé en biogéographie, écologie et botaniqueLa biodiversité, la dynamique écosystémique et des paysages, les espèces invasives, le développement durable et les effets du changement climatique sur l’évolution de la diversité floristique constituent les principaux aspects de ses travaux de recherche.
Des pluies d'une abondance exceptionnelle ont provoqué des crues de rivières et des inondations. Imprévisible le ciel ?
Pourtant, en 1998, le professeur Jacques Portecop (UAG - Guadeloupe), après un survol en avion de la Martinique lors d'une mission du Conseil Régional, avait été très clair : Le défrichement des mornes et la bétonisation des plaines risquent de transformer les rivières en torrents avec inondations des bourgs. Sa préconisation : la revégétalisation des bassins versants en commerçant par La Lézarde.
11 ans après, pas l'ombre d'un arbre n'a été planté et le déboisement des mornes s'est accéléré. Sans polémique aucune, il serait temps de mettre en oeuvre les conclusions des travaux de Portecop afin d'atténuer les caprices du ciel.
Lourd bilan humain après les fortes trombes d'eau qui s'abattent depuis 3 heures du matin sur l'île.
Routes coupées, ponts affaissés, glissement de terrain, bourgs inondées, notamment sur la côte Atlantique où on dénombre un mort à Sainte-Marie, un homme dont la voiture a été emportée par la rivière.
Même tableau de désolation au Saint-Esprit où une personne handicapée s'est noyée dans sa maison.
Cellule de crise en Préfecture : Les écoles de l'île sont fermées et les examens à l'Université reportés.
Initiée aux Etats-Unis en 1970, la journée de la Terre est célébrée tous les 22 avril par plus de 500 millions de personnes dans 184 pays. Si cet événement fait des émules à travers le monde, en Asie, en Amérique du Sud ou en Europe, elle reste très confidentielle en France.
Enracinées dans la culture gauloise, les îles de Guadeloupe et Martinique ont célébré l'événement dans une ambiance de confidentialité.
L'effondrement du volcan le Pic du Diable sur l'île voisine de la Dominique entraînerait un tsunami qui atteindrait les côtes de Guadeloupe en quelques minutes.
Un tremblement de terre ou des pluies diluviennes pourraient en constituer le facteur déclenchant.
C'est ce que vient de révéler lundi, l'American Geophysical Union.
Une menace prise très au sérieux par les autorités locales.