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Image Exemplepar  Raphaël Confiant

Voici un livre extraordinaire ! Et ce qualificatif n’est nullement exagéré quand on sait que son auteur, Jean FLORIVAL, fut non pas un opposant au régime de Papa Doc ou un journaliste étranger ayant enquêté sur le pays, mais quelqu’un qui a vécu le duvaliérisme de l’intérieur. « La Face cachée de Papa Doc » (éditions Mémoire d’Encrier) nous révèle des choses que seul un intime des premiers cercles du pouvoir pouvait connaître. On y voit le Président à Vie non plus dans son rôle de tyran, de « dictateur sorcellaire », mais comme un homme puisque jusqu’à preuve du contraire tout tyran a d’abord été un être humain comme les autres. Et dans le cas de Duvalier (dont le grand-père paternel était d’origine…martiniquaise, du Lorrain plus précisément), on voit d’abord un petit docteur de campagne, à grosses lunettes aux doubles foyers, se dévouant à la cause de l’éradication du pian dans les campagnes et les mornes reculés d’Haïti, cela dans les années 40.

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Image Exemple Il y a deux ans, Paul Gabourg, Martiniquais, nous donnait à lire un premier roman succulent, intitulé « Rasin Kas », malheureusement passé inaperçu. Aujourd’hui, il nous revient avec « Protocole lasidjin - Contrat majeur pour l’herbe-qui-mord », publié chez K Editions, jeune maison dynamique dont Jean-Marc Rosier est le directeur.

L’ouvrage est doublement préfacé par Raphaël Confiant et Eliane Bolnet. Voici le texte de présentation d’Eliane Bolnet.

Paul Gabourg, écrivain de l’espace créole, militant de la caribéanité.

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La Bibliothèque municipale de Schoelcher dans ses nouveaux locaux situés à l’espace Ozenat a choisi l’écrivain Raphaël Confiant pour ses rencontres « A LIVREOUVERT ».

L’auteur présentera son dernier roman parut aux Editions Mercurede France « CASE A CHINE ».

Raphaël Confiant poursuit sa longue quête de l’âme créole à travers toutes les composantes de la société martiniquaise. Cette fois il lève le voile sur une communauté discrète mais présente depuis longtemps sur notre sol, les chinois. Même si le palais créole, mêlé avec la prononciation de noms qui lui paraissent compliqués, a résolument décidé de les appeler tous tout simplement « Chin ». Tout chin ka sanm mé tout chin pa chin.

C’est peut être du chinois pour vous, mais c’est tout simplement l’âme créole que nous vous invitons à découvrir le vendredi 15 février 08 à 19h00 à la Bibliothèque municipale à l’espace Ozenat.

Fernand Fortuné et d’autres invités nous livreront leur réflexion sur ce magnifique roman qui nous permet une belle incursion dans  l’une des composantes incontournables de la société créole.

Vini kay chin, zot ké trouvé tousa zot bizwen.

Jid