Le Président de la République française a donc reçu les parlementaires martiniquais afin de faire le point sur la préparation de la collectivité unique issue de la consultation du 24 janvier 2010.
Ce rendez-vous faisait suite aux travaux de la commission mixte Conseil Général / Conseil Régional qui, bien qu’ayant acté un nombre appréciable d’accords entre les différents groupes du département et de la région, n’avait pas pu trouver de convergences sur le mode de scrutin, la question des compétences et la date de mise en place de l’assemblée unique.
"M. le Ministre, quelles mesures urgentes comptez-vous prendre pour arrêter cette hémorragie foncière ?"
M. le président. La parole est à M. Alfred Marie-Jeanne, pour le groupe de la Gauche démocrate et républicaine.
M. Alfred Marie-Jeanne
Ma question s'adresse à M. Jean-Louis Borloo.
Malgré la prolifération des plans et schémas tels 1e plan d'occupation des sols, le plan local d'urbanisme, le schéma d'aménagement régional ou le schéma de cohérence territoriale, la surface agricole utile de la Martinique régresse de façon inexorable. Ces dernières années, la déperdition est de l'ordre de mille hectares par an. Il nous reste, en tout et pour tout, seulement 25 000 hectares, superficie inférieure à la masse critique pour un développement endogène et durable.
Paris - Elysée - 8 novembre 2010.Le Président de la République a reçu ce jour, lors de deux réunions distinctes, les élus de la Martinique, puis de la Guyane. Il a fixé avec eux les grands principes qui devront guider l'élaboration du projet de loi créant, sur ces deux territoires, une assemblée unique résultant de la fusion des Conseils général et régional.
Les parlementaires de Martinique ont été reçus à l'Elysée.
Comme convenu, les parlementaires de la Martinique ont été reçus ce matin par le Président de la République sur le processus d’installation de la Collectivité Unique. Le rapport de la Commission Ad Hoc a été restitué à Nicolas Sarkozy qui devra arbitrer sur les trois points qui restent à régler.
Si les questions des compétences et du mode de scrutin ont été clarifiées, celle de la date du scrutin fera l’objet d’un arbitrage ultérieur. Le Président de la République a précisé qu’il entend que ce scrutin soit organisé au plus tôt, écartant du même coup l’hypothèse de 2014 avancée par l’actuel président du Conseil Régional.
La position définitive du Président de la République sera officialisée dans une dizaine de jours. LB
Le.plan de sauvetage de Wall Street a tué les démocrates. L’«incertitude» financière que les républicains leur mettent sur le dos est une attaque bidon. Et quatre autres enseignements à tirer du résultat des élections américaines.
Deux Interventions d'Alfred Marie-Jeanne sur le projet de Loi des Finances pour l'Outre-Mer
Assemblée Nationale, le 3 nov.2010. Le député Alfred Marie-Jeanne : "...dans tous les domaines, le paradoxe regrettable, c'est que les plans n'ont pas manqué.
En effet, à chaque ministre qui arrive, son plan de relance, sa LOOM, sa LOPOM, sa LODEOM... et leur longue liste de mesures annoncées avec fracas. Puis, à chaque départ, le plan précédent rend l'âme avant d'atteindre son régime de croisière et donner son plein rendement".
par Michel Branchi - Rédacteur en Chef de "Justice"
Dans un court billet publié par France- Antilles du 19/10/2010 (voir aussi notre article ), Patrick Chamoiseau proclame que « celui qui parviendra (…) à mettre en branle [le] processus de responsabilisation deviendra le père de la Nation ».
Beaucoup d’observateurs ont vu dans ce « père de la Nation » nominé par notre prix Goncourt la personne du président actuel du Conseil régional Serge Letchimy. Si bien que Manuel Norvat s’est senti obligé de venir au secours de l’écrivain dans France-Antilles du 26 octobre (et dans nos colonnes) pour tenter de rectifier.
Victoire de Dilma Rousseff avec 56 % des suffrages
Avec 56% des suffrages, Dilma Rousseff, la candidate du Parti des Travailleurs est devenue dimanche 31 octobre 2010 la première femme élue à la tête du Brésil, le plus grand pays d’Amérique du Sud