Le silence de l'administration vaudra acceptation !
Qui ne dit mot consent. C'est en s'inspirant sans doute de ce vieil adage que François Hollande a annoncé un changement majeur dans les relations entre l'administration et ses utilisateurs. Si un fonctionnaire ne répond pas à votre demande, elle sera par défaut acceptée, au lieu d'être implicitement rejetée comme le prévoit actuellement la tradition ! « Le silence vaudra acceptation », dixit le chef de l'Etat lors de sa conférence de presse. "Ce sera un changement radical", a t-il précisé, évoquant un "mouvement de simplification pour les entreprises, pour les particuliers".
PHOTO : Le chef de l'Etat modifie ainsi un décret datant de 1864
La nageuse américaine Diana Nyad, âgée de 64 ans, a bouclé, lundi 2 septembre, la traversée du bras de mer séparant Cuba et la Floride, devenant la première personne à parcourir ces quelque 170 km à la nage sans être protégée par une cage anti-requins.
La Réunionnaise était poursuivie pour dénonciation mensongère et malvaillance par écrit.
Ouf de soulagement pour la Réunionnaise Catherine Boudet ! La magistrate Shefali Ganoo, siégeant en Cour de Mapou, l’a disculpée, jeudi, pour dénonciation mensongère et malveillante par écrit. Le tribunal a avancé dix raisons pour rejeter l’accusation de la poursuite.
PHOTO : Catherine Boudet a exprimé sa confiance en la justice et les institutions mauriciennes
LES "CADENAS D'AMOUR" DES PONTS PARISIENS VICTIMES DE LEUR SUCCÈS
Plébiscités par les touristes, les "cadenas d'amour" accrochés par milliers aux ponts parisiens, en particulier au Pont des Arts d'où est parti le phénomène en 2008, commencent à peser si lourd que certaines autorités envisagent de les retirer régulièrement, pour des raisons de sécurité. (SOURCE : AFP)
Situation de la dengue en Martinique au 20 août 2013
La Martinique connaît actuellement une recrudescence saisonnière de cas de dengue. Les pouvoirs publics sont mobilisés mais cette action ne sera véritablement efficace que si chacun, à titre individuel, s'implique pour se protéger des piqûres de moustiques et supprimer les gîtes à domicile.
Un point épidémiologique réalisé par la CIRE est annexé au dossier de presse.
L'administration Obama ne s'opposera pas aux nouvelles lois qui permettent l'usage du cannabis à des fins récréatives dans les Etats du Colorado et de Washington, a indiqué le ministère de la justice jeudi 29 août.
Dans un communiqué, le ministère dit espérer que les deux Etats encadreront "de manière stricte" l'usage du cannabis afin d'éviter que sa culture et sa vente ne bénéficient à des organisations criminelles. Dans le même temps, les autorités fédérales disent avoir prévenu les gouverneurs du Colorado et de l'Etat de Washington qu'elles "renoncent à leur droit de contester les lois portant sur la légalisation" du cannabis.
PHOTO : Les différentes variétés de cannabis vendues par Medecine Man
Dans une décision rendue publique aujourd'hui, le Tribunal administratif de Fort de France a décidé d'annuler l'arrêté du préfet du 26 février 2013 relatif à la dérogation à l'interdiction de l'épandage aérien en Martinique. Une victoire pour l'AMSES et l'ASSAUPAMAR qui avaient introduit un recours en annulation en attendant le jugement sur le fond.
Une utilisation du Chlordécone au mépris de la santé de la population
Sous la pression des lobbies bananiers, l'Etat a autorisé l'usage d'un pesticide ultratoxique en Guadeloupe et Martinique, au mépris de la santé de la population.
Chlordécone, Képone, Curione…, les noms changent mais les effets demeurent : toxique et persistant, ce produit s'infiltre dans les sols et les nappes phréatiques et contamine toute la chaîne alimentaire. Massivement utilisé dans les bananeraies entre 1981 et 1993 en Guadeloupe et en Martinique contre un champignon (le cercosporiose) et un parasite (le charançon), ce pesticide est au centre d'un scandale sanitaire méconnu. Car son usage s'est poursuivi aux Antilles alors même qu'il était interdit en métropole depuis 1990 et que ses méfaits étaient connus depuis plusieurs décennies.
Outre-mer : les fonctionnaires ont-ils trop d'avantages ?
Surrémunération de 40 à 105%, primes d'éloignement, jours de vacances supplémentaires: les agents de la fonction publique installés dans l'outre-mer français ne sont pas particulièrement à plaindre. Mais faut-il vraiment crier au scandale ?
Une fois tous les trois ans, pendant les grandes vacances, Jean-Marc s'envole pour la Martinique, avec sa femme et leurs enfants. Ce chef cuisinier de cantine scolaire parisienne passe alors d'agréables séjours chez son père, un retraité dont la maison, sur les hauteurs de Sainte-Luce, surplombe la mer des Caraïbes. Pour la plupart des familles françaises, les frais d'un tel voyage (environ 5000€) représenteraient une lourde ponction dans leur budget. Pas pour Jean-Marc! En sa qualité de fonctionnaire domien installé en métropole, il bénéficie, en effet, des fameux "congés bonifiés": une fois tous les trois ans, lui et les siens se voient offrir six allers-retours gratuits pour les Antilles. Bingo !