Ce vendredi 17 Novembre, le Comité Syndical Extraordinaire du Parc Naturel de Martinique (PNM) s’est réuni à partir de 10h30 à l’hôtel de l’Assemblée de la Collectivité Territoriale de Martinique en présence de M. Alfred Marie-Jeanne, du président du Conseil Exécutif de la Collectivité Territoriale de Martinique.
Durant les débats qui se sont poursuivis pendant environ une heure après le débat des élus PPM / EPMN, le président Alfred MARIE-JEANNE a pris la parole et a expliqué qu’il a reçu le Directeur Général des Services, en présence de témoins, afin de lui proposer de rejoindre la Collectivité Territoriale mais que le DGS lui a répondu qu’il projetait de créer son entreprise ou de rejoindre la CACEM.
Le Président du Conseil exécutif de la CTM, principal contributeur au budget du Parc Naturel, a rappelé son souhait de voir les perdants d’hier laisser travailler le Président BOUTRIN et son Comité syndical. Il a lancé un appel au retour de la sérénité afin que le personnel puisse travailler dans le calme et la sécurité.
« Pour l’Europe, pour nous-mêmes et pour l’humanité, camarades, il faut faire peau neuve, développer une pensée neuve, tenter de mettre sur pied un homme neuf » (conclusion des Damnés de la terre, Éditions Maspero, 1961).
« C’est par un effort de reprise sur soi et de dépouillement, c’est par une tension permanente de leur liberté que les hommes peuvent créer les conditions d’existence idéales d’un monde humain »(En guise de conclusion, Peau noire, masques blancs, Éditions du Seuil, 1952).
Suite à la lettre envoyée à Marcel Manville, les deux chefs de juridictions de la Cour d’Appel (Premier Président et Procureur Général) ont cru bon se lancer dans une violente réaction à mon encontre. Leurs propos ne peuvent que rappeler cet adage, « tout ce qui est excessif devient insignifiant ».
Je n’entends pas me lancer dans une polémique avec ces hauts magistrats et fonctionnaires français. Nos objectifs sont différents et nos démarches sont contradictoires. Les chefs de Cour vivent dans une bulle dont l’humain est absent et où ne règnent que des chiffres et des statistiques à respecter ou à réaliser, tenant compte de critères définis à 7000 kilomètres d’ici. Je vise, moi, à ce que la justice rendue dans ce pays Martinique atteigne cet idéal d’humanité.
Réunis en assemblée générale, le jeudi 16 novembre 2017, les personnels enseignants et non- enseignants de l’Université des Antilles (Pôle Martinique) rappellent qu’ils sont attachés avant tout à l’intégrité de l’Université des Antilles, au respect de l’ordonnance de 2014 et des statuts de l’établissement.
Il y a quelques jours, les principaux élus du Pôle Martinique de l'Université des Antilles tenaient une conférence de presse sur le campus de Schoelcher entourée d'une soixantaine d'enseignants d'administratifs et d'étudiants. Le motif de la grogne : le refus de la nouvelle gouvernance de l'Université de reconnaître l'autonomie du Pôle Martinique telle qu'elle a été définie dans la loi de création de l'Université des Antilles. Cette gouvernance accuse ce pôle d'être animé par une volonté d'indépendance, ce qui est parfaitement grotesque car dans tous les soubresauts qui, depuis des années, ont agité l'ex-UAG et maintenant l'UA, les Martiniquais ont toujours été les plus unionistes. Alors que des mouvements pro-Université de Guyane et pro-Université de Guadeloupe se sont exprimés à visage découvert et parfois bruyamment, les pro-Université de Martinique (s'il y en a !) ont toujours été bien discrets. Sinon, il y a une évidence qu'il convient de souligner : si jamais le siège de l'Université de l'ex-UAG, puis de l'UA s'était trouvé en Martinique, il y a belle lurette que cette université n'existerait plus. Comme n'existent plus le rectorat Antilles-Guyane et l'IUFM Antilles-Guyane dont les sièges étaient en Martinique. Cette dernière a toujours été attachée à une université unie et le restera toujours.
Simplement, il est hors de question pour la majorité des élus du Pôle Martinique d'accepter la vassalisation de leur pôle, le non-respect de l'autonomie et les décisions anti-démocratiques. Dans la lettre à la communauté universitaire ci-après, Odile FRANCOIS-HAUGRIN, vice-présidente du Pôle Martinique, met à plat tous les problèmes dont souffre son pôle depuis l'élection du nouveau président...
"En.tant que responsable politique et élu martiniquais, je ne puis rester impassible face à cette dégradation constante et sans fin du climat politique, qui ternit l’image de notre pays et, pire encore, disqualifie au passage, la classe politique et bafou.e la démocratie, la politique et les hommes politiques martiniquais.
Depuis ce mémorable 13 décembre 2015, dans ce tinta-marre politico-médiatique, on est loin du débat d’idées, des conceptions démocratiques, des projets politiques pour la responsabilité martiniquaise.
Respectons le verdict des urnes du 13 décembre 2015 afin de permettre à l’équipe élue démocratiquement, de mettre en oeuvre son projet de gouvernance.