Après les violents incidents de vendredi 6 mars en fin d'après-midi, le préfet, Ange Mancini, a lancé un appel au calme. Il a demandé à l'ensemble de la population de rester calme et chez elle et annoncé un déploiement massif de forces de l'ordre.
Le face à face entre les socio-professionnels qui voulaient manifester leur désapprobation de la grève dans les rues de la ville et le Collectif du 5 février a trouvé son épilogue sur la rocade de Fort-de-France dans une indescriptible bagarre.
Jets de pierre, voitures et poubelles brûlées ont précédé des échauffourées entre les Terres Sainville et Trénelle-Citron.
En pleine mobilisation des enseignants-chercheurs, un texte du professeur de sciences politiques Alain Garrigou, titré 'Sarkozy et l'université la revanche personnelle d'un cancre', s'est taillé un certain succès sur la blogosphère. Publié par le site de la Fondation Copernic et Mediapart, il y explique la 'petite guerre' livrée par le chef de l'Etat aux scientifiques et aux universitaires par ses études 'assez médiocres'. In Le Monde.
Gigantesque incendie hier matin au pied l'immeuble Panorama où s'élève une impressionnante fumée noire. Plusieurs dépôts ont été entièrement ravagés dans cet incendie, celui de « Mega Chauss » et d'« ID Concept » ainsi que la société « Martinique Equipement Conseil » du groupe Ho-Hio-Hen.
Après le pillage et l'incendie du « Casino Silo » et les pillages à « Cyber H », c'est le troisième magasin du groupe présidé par Charles Ho Hio Hen qui touché.
Jeudi 5 Mars. Saint-Denis 20 000 et Saint-Pierre 15 000, les deux manifestations ont rassemblé 35.000 personnes. L'île compte près de 800.000 habitants.
Un porte-parole du Cospar, Jean-Hugues Ratenon, a lancé : "C'est un grand succès", tout en avertissant que "personne ne doit s'accaparer le mouvement, la Réunion a fait la démonstration qu'elle peut être unie et responsable".
Dans le défilé, figuraient des politiques comme Paul Vergès (PCR) président du Conseil régional, le maire PS de Saint Denis Gilbert Annette, le maire DVD de Bras-Panon (nord-est) Daniel Gonthier.
Suspension du contrat de travail des salariés, fermeture du magasin de Trinité, la direction de Bâtir vient d'annoncer à son personnel qu'elle est en situation de cessation de paiement. Zéro chiffre d'affaire, moins 1 million d'euros en trésorerie, d'après la direction, l'entreprise ne peut plus faire face ni à ses échéances bancaires ni à ses charges d'exploitation. Conséquence, les 110 salariés se retrouvent du jour au lendemain à la rue sans trop savoir à quel saint se vouer.
D'autres entreprises, elles aussi en difficulté depuis le 5 février, ont annoncé leur dépôt de bilan.
Pointe-à-Pitre, Mardi 20 h 30. Il a fallu attendre 44 jours d'un conflit social historique en Guadeloupe pour qu'un accord soit enfin signé. Elie DOMOTA, porte parole du LKP, a annoncé, officiellement, la fin du la grève générale. On s'achemine vers une ouverture imminente des écoles puisque René Beauchamp, de l'intersyndicale de l'Education Nationale vient de confirmer la reprise du travail par les enseignants.
Photo : Nicolas Desforges, Préfet de Guadeloupe, Elie Domota, Porte-Parole du LKP, Victorin Lurel, Président du Conseil Régional.
Le magazine « Votre argent » vient de publier le palmarès des banques pour la facturation de leurs services aux clients.
Et devinez quoi ? Les banques les plus chères se situent dans les DOM sauf la BRED et la Banque Postale.
C'est sans appel ! Parmi les 10 banques les plus chères de France, 7 sont antillaises : Guadeloupe et Martinique.
A titre d'information la BNP Paris facture ses services aux clients à 45 € quand la BNP Martinique ponctionne 246,50 € soit 201,30 € de plus. Une profitation qui n'a pas fait l'objet d'un accord et qui a très certainement échappé à la perspicacité de Mme Blacodon, représentante du secteur bancaire au sein du Collectif du 5 février ?
"Ne figez-pas l'histoire", "Ne brisez pas l'espoir"
Le député Alfred Marie-Jeanne a interpellé aujourd'hui Mme Michelle Alliot-Marie, Ministre de l'intérieur et de l'Outre-Mer, lors des questions d'actualité au gournement. "Ne figez-pas l'histoire", "Ne brisez pas l'espoir" a conclu le député de la Martinique lors d'un véritable plaidoyer pour l'Autonomie dans le cadre de l'Art. 74.
La réponse de la Ministre de l'Outre-Mer (ci-dessous), démontre que ce gouvernement n'a toujours pas capté le message que les Antillais ont exprimé lors de cette révolte sociale.
Suite aux propos tenus par Alain Huygues-Despointes dans le reportage de Canal + "Les derniers maîtres de la Martinique", le procureur de la République avait ouvert une information judiciaire, le 6 février dernier. L'homme d'affaire béké a été mis en examen hier mardi pour "apologie de crime contre l'humanité et incitation à la haine raciale".