Les taux de participations à cette consultation enregistrés par communes à 16 h 00 montrent que les électeurs martiniquais se sont plus mobilisés qu'en décembre 2003. Lors de la dernière consultation du 7 déc. 2003, le taux global à la fermeture des urnes était de 44 %. Or, aujourd'hui à 2 heures de la fermeture des bureaux ont a déjà largement dépassé cette moyenne. 3 communes se dégagent dans le peloton de tête : Morne-Vert : 52, 92 % - Fond Saint-Denis : 52,15 et Marigot : 50 %. En fin de classement, le taux de participation le plus faibles a été enregistré à Fort de France 37 %. A noter à 17 h OO : 41,20 % sur l'ensemble des communes. BELLEFONTAINE 60,20 % de participation
« Approuvez-vous la transformation de la Guyane (ou Martinique) en une collectivité d’outre-mer régie par l’article 74 de la Constitution, dotée d’une organisation particulière tenant compte de ses intérêts propres au sein de la République ? »
Contrairement à ce que l'on pourrait croire, le référendum est un faux-ami de la démocratie. En apparence, il n'y a rien de plus démocratique que l'interroger directement la population sur les questions de fond qui conditionnent l'évolution du pays. Mais dans la réalité, la population répond rarement à la question qui lui est posée. Elle a plutôt tendance à répondre aux questions qu'elle se pose, qui sont généralement très différentes de la question sur laquelle elle est interrogée.
Tout au long de son histoire, la Martinique n’a eu de cesse de réclamer de nouvelles institutions pour l’orienter vers un véritable développement économique et social. C’est pour cette raison que la départementalisation avait suscité autant d’espoirs dans les vieilles colonies. Les rapporteurs de la loi de 1946 qui a transformé les 4 vieilles colonies (Guadeloupe, Guyane, Martinique et Réunion) en département français étaient surtout animés par le souci d’un développement équilibré.
Plainte pour diffamation avec constitution de partie civile
Le président du Conseil Régional de la Martinique a déposé plainte devant le juge d'instruction contre X, avec constitution de partie civile. Obligation donc de rechercher ceux qui sont à l'origine de la campagne de diffamation à son encontre. Son conseil, Maître Alex Ursulet, est également l'avocat de Maguy Marie-Jeanne dans la même affaire.
Il faut le toupet et la conviction d'Alfred Marie-Jeanne pour, la veille de la consultation référendaire, accepter d'être confronté au monde de l'économie. C'est ce qu'il a fait en rencontrant les chefs d'entreprise hier pendant trois heures à l'hôtel de Région.
Dans une ITW accordée à L'Express, la ministre de l’Outre-mer, Marie-Luce Penchard présente, les enjeux de la consultation et insiste sur la neutralité de l’Etat, tout en précisant le processus en cas de victoire du OUI le 10 janvier. Une procédure bien balisée suivant un calendrier précis.
Marie-Luce PENCHARD est très claire : "Si une majorité se dégage en faveur du oui le 10 janvier, il n’y aura pas de seconde consultation. Nous débuterons alors des négociations avec les élus pour élaborer une loi organique qui précisera, secteur par secteur, compétence par compétence, la répartition des rôles entre l’Etat et la nouvelle collectivité. Cela va bien prendre deux ans : une loi organique, cela ne s’improvise pas du jour au lendemain ! Avec un calendrier parlementaire déjà bien chargé, j’estime que la loi sera prête fin 2011".
Dans les formes légères ou modérées de la maladie, ces médicaments, très prescrits, ne font pas mieux qu'un placebo.
L'efficacité des antidépresseurs est toutefois bien supérieure à celle du placebo, dans les cas de dépressions sévères
Les antidépresseurs sont probablement inutiles chez la grande majorité des patients à qui ils sont prescrits, mais leur efficacité ne fait en revanche aucun doute dans les formes très sévères de dépression. C'est en substance la conclusion de chercheurs américains dans un article publié mercredi dans le Jama (Journal of the American Medical Association).