Réunis en assemblée générale, le jeudi 16 novembre 2017, les personnels enseignants et non- enseignants de l’Université des Antilles (Pôle Martinique) rappellent qu’ils sont attachés avant tout à l’intégrité de l’Université des Antilles, au respect de l’ordonnance de 2014 et des statuts de l’établissement.
Il y a quelques jours, les principaux élus du Pôle Martinique de l'Université des Antilles tenaient une conférence de presse sur le campus de Schoelcher entourée d'une soixantaine d'enseignants d'administratifs et d'étudiants. Le motif de la grogne : le refus de la nouvelle gouvernance de l'Université de reconnaître l'autonomie du Pôle Martinique telle qu'elle a été définie dans la loi de création de l'Université des Antilles. Cette gouvernance accuse ce pôle d'être animé par une volonté d'indépendance, ce qui est parfaitement grotesque car dans tous les soubresauts qui, depuis des années, ont agité l'ex-UAG et maintenant l'UA, les Martiniquais ont toujours été les plus unionistes. Alors que des mouvements pro-Université de Guyane et pro-Université de Guadeloupe se sont exprimés à visage découvert et parfois bruyamment, les pro-Université de Martinique (s'il y en a !) ont toujours été bien discrets. Sinon, il y a une évidence qu'il convient de souligner : si jamais le siège de l'Université de l'ex-UAG, puis de l'UA s'était trouvé en Martinique, il y a belle lurette que cette université n'existerait plus. Comme n'existent plus le rectorat Antilles-Guyane et l'IUFM Antilles-Guyane dont les sièges étaient en Martinique. Cette dernière a toujours été attachée à une université unie et le restera toujours.
Simplement, il est hors de question pour la majorité des élus du Pôle Martinique d'accepter la vassalisation de leur pôle, le non-respect de l'autonomie et les décisions anti-démocratiques. Dans la lettre à la communauté universitaire ci-après, Odile FRANCOIS-HAUGRIN, vice-présidente du Pôle Martinique, met à plat tous les problèmes dont souffre son pôle depuis l'élection du nouveau président...
"En.tant que responsable politique et élu martiniquais, je ne puis rester impassible face à cette dégradation constante et sans fin du climat politique, qui ternit l’image de notre pays et, pire encore, disqualifie au passage, la classe politique et bafou.e la démocratie, la politique et les hommes politiques martiniquais.
Depuis ce mémorable 13 décembre 2015, dans ce tinta-marre politico-médiatique, on est loin du débat d’idées, des conceptions démocratiques, des projets politiques pour la responsabilité martiniquaise.
Respectons le verdict des urnes du 13 décembre 2015 afin de permettre à l’équipe élue démocratiquement, de mettre en oeuvre son projet de gouvernance.
Pas de trêve, en cette période de Toussaint pour BRITHMER et son CHE GUEVARA DE PACOTILLE qui ne savent plus à quel saint se vouer. Écœurés par la zénitude du Président du PNM qui vient de rejeter leur stratégie de pieds nickelés, ils s’activent désespérément sur l’espace public et numérique inondant de graffitis nauséabonds les réseaux sociaux mais aussi les murs, passerelles de rocade, murets de sécurité et points de vue touristiques.
Chaque jour qui passe rend le conflit du Parc Naturel de la Martinique plus clair : il s'agit d'un conflit purement politique visant à déstabiliser le président du Parc, Louis BOUTRIN, conseiller exécutif à la CTM, et par là-même Alfred MARIE-JEANNE, président dudit conseil.
Le.CCEE organise une exposition en hommage à Jean Bernabé. Intitulée "Itinéraire d'un défenseur infatigable de la langue et de la culture créoles", cette exposition retrace le parcours de cet homme exceptionnel. Il nous laisse un héritage patrimonial qui nous aide à prendre conscience de notre identité culturelle.