PHOTO de G à Dte : Louis BOUTRIN, Conseiller Exécutif CTM - Président Parc Naturel de Martinique, Hélène SIRDER, 1ère vice-présidente de la Collectivité Territoriale de Guyane - Présidente du PNR de Guyane, Journaliste France O, Barbara POMPILI, Secrétaire d'Etat à la Biodiversité, Chantal BERTHELOT, Député de Guyane, Garcin MALSA, ex-maire de Sainte-Anne.
Ce.mercredi 8 juin, le salon Madin’Expo a ouvert ses portes aux nombreux visiteurs.
A l’occasion de l’inauguration, le Président de la Collectivité de Martinique, Alfred MARIE-JEANNE, le Président du Parc naturel de Martinique, Louis BOUTRIN, le Président de la CCIM, Manuel BAUDOUIN, le Président du Conseil scientifique du PNM, Jean-Raphaël GROS-DÉSORMEAUX et Miss Martinique se sont rendus sur le site du Parc afin d’y découvrir les produits labellisés « Valeurs Parc » et les créations des agents en insertion.
Les agents ont pu présenter et expliquer les procédés de création des articles réalisés et valoriser ainsi leur savoir-faire.
Nous vous attendons nombreux, sur notre stand, à Madin’Expo jusqu’à dimanche !
En quoi un dédommagement peut-il réparer un crime ?
C’est la question posée par Alfred MARIE-JEANNE, à travers
l’amendement proposé dans la déclaration finale du 7ème Sommet de Chefs d'Etats et de Gouvernements de l’Association des Etats de la Caraïbe (AEC).
Cette prise de position officielle du Président
de la Collectivité Territoriale de Martinique a le mérite d’être claire, au
moment même où la question de la réparation des crimes de l’esclavage et de la
traite négrière interpelle et divise le peuple martiniquais. Elle est aussi
courageuse car, au-delà des impostures et des rituels médiatiques, elle vient
remettre en cause des vérités prétendument établies sur ladite réparation.
Cependant, tout en prônant le Devoir de mémoire et le Devoir de Vérité
Historique, à l’instar d’Edouard GLISSANT, Alfred MARIE-JEANNE rejette toute
idée de réparation pécuniaire et revendique le droit à « l’aide au
développement » en lieu et place de la Réparation. Nul doute que cette « Déclaration de Cuba »
risque de provoquer quelques remous dans le landerneau nationaliste martiniquais et de relancer le débat sur la question de la Réparation.
LB.