Ecologie

Je veux parler d’un crime commis à l’encontre d’1 million de personnes censées être des citoyens français. Personnes qui n’ont qu’un seul tort : être nés, vivre et travailler dans leur terre natale, la Martinique et la Guadeloupe. Je veux parler du déversement de dizaines de milliers de tonnes de pesticides pendant près de trente années sur les terres plantées en banane de nos deux îles. Pesticides qui ont pour noms : DDT, HCH (Hexaclorocyclohexane), Mirex (ou Perchlordécone), Dieldrine et surtout Chordécone. Tout particulièrement ce dernier puisque son taux de rémanence est évalué à 60 ans.

Ecologie

Comme tout auteur, nous sommes ouverts aux critiques à condition bien sûr qu’elles soient fondées. Or, quand le Pr. D. Belpomme nous reproche  de n’avoir pas fait de proposition dans notre ouvrage ceci nous laisse à penser qu’il ne l’a pas lu. Le chapitre 6 du livre s’intitule d’ailleurs « Proposition … pour sortir de l’impasse ».
Une de nos
propositions est de réserver les terres contaminées à la production de
canne à sucre pour la fabrication d’éthanol, un biocarburant qui nous
permettra de relever le défi énergétique et de répondre aux prochaines
directives européennes. S’agissant desprétendues approximations
scientifiques relevées dans notre livre,c’est fort possible mais il ne
suffit pas de le dire, il faut leprouver et surtout nous apporter
l’éclairage de sa science. C’est ce que nous attendons d’un
scientifique de son rang notamment sur les relations de causalité entre
Cancer et pesticides organochlorés. 

 

Ecologie

    La vérité est en marche et rien ne pourra l'arrêter.

 

Février 2007. La sortie de notre ouvrage « Chronique d’un empoisonnement annoncé » a eu l’effet d’une véritable bombe à retardement. Les autorités publiques qui ne s’attendaient pas à un tel réquisitoire contre leur négligence et leur laisser-faire durant trois décennies, ont tenté vainement un dernier baroud d’honneur. Tout y est passé ! Des tentatives de discrédit des auteurs aux pressions pour museler la presse, en passant par des manœuvres  politiciennes aussi lamentables qu’inadmissibles, rien ne nous a été épargné. (Et, ce n’est très certainement pas terminé !)

Mais, c’est mal connaître notre détermination et notre volonté d’informer l’opinion publique.

Couvertures

Cliquer sur l'image pour télécharger le magazine au format PDF
Couvertures
Le Forum KMT LTA
Au milieu des années trente, les étudiants martiniquais publient à Paris un petit journal, L’Étudiant martiniquais, qui devient plus tard L’Étudiant noir. Ce changement qui survient dans l’appellation de cette publication, essentiellement corporatiste au départ, n’a a priori l’air de rien, mais annonce une réorientation idéologique dont le destin dépassera les rivages du Quartier latin pour connaître un écho sur divers continents du monde. Aimé Césaire est devenu entre-temps le président de l’Association des étudiants martiniquais.
Le Forum KMT LTA
Bonsoir à tous,
Je viens donc m’entretenir avec vous ce soir de mon livre intitulé « Aimé Césaire—Une traversée paradoxale du siècle », livre qui avait paru pour la première fois en 1992 – il y a donc 14 ans – aux éditions Stock et qui reparaît aujourd’hui aux éditions Ecriture. Je tiens à remercier mon ami André Lucrèce d’avoir bien voulu accepter le rôle de contradicteur, car il ne s’agira pas pour moi de venir délivrer un message à sens unique, mais de soumettre un texte que j’ai écrit avec mes tripes et avec mon esprit tout à la fois à la critique publique. André Lucrèce qui vient d’ailleurs de publier aux éditions HC un très beau roman, La Sainteté du monde, que je recommande à tous.
Education
Les jeunes n'ont pas besoin de codes, mais de repères et de valeurs fondées sur une réalité juste. Ils ont besoin de modèles pacificateurs dans cette société où la violence est le mode d'expression privilégié d'un mal-être de plus en plus grandissant.
Société
C’est d’une première contribution à l’indispensable étude des enjeux sociétaux qui se posent à la Martinique avec le mouvement déjà commencé et annoncé du vieillissement important de sa population qu’il s’agit ici.
Ecologie
68 scientifiques et experts internationaux ont demandé  à Bruxelles une interdiction formelle de construction de tout nouvel incinérateur et un moratoire sur les autorisations de co-incinération.
24 juin 1999,
séance plénière du Conseil Régional de Martinique. A l’ordre du jour,
le dossier de l’incinérateur du SICEM (Syndicat intercommunal du Centre
de la Martinique). L’enjeu de cette plénière est capital. La subvention
régionale de 25 millions de Francs (MF) devrait permettre au SICEM
d’être éligible aux fonds européens pour un projet d’investissement de
332 MF.
La question est sur toutes les lèvres : Alfred Marie-Jeanne,
nouvellement élu à la présidence du Conseil Régional, va-t-il, par son
consentement, confirmer le vote du 30 avril 1997 et autoriser ainsi la
construction d’un incinérateur d’ordures ménagères en Martinique ?