CONFIDENTIEL... (sic !) - Plusieurs rapports de police et diplomatiques sur l’affaire DSK ont été transmis dimanche et lundi aux autorités françaises. Ils sont accablants pour le directeur général du FMI
Les autorités françaises sont tenues informées en temps réel de l’évolution de l’affaire DSK, par l’intermédiaire des diplomates français, qui communiquent des rapports réguliers sur la situation à Paris. Les rapports sont accablants pour le directeur général du FMI.
Extraits :
« Copie du rapport de la police de New York (NYPD)
A 15h29, une employée de l’hôtel Sofitel, de sexe féminin, de race noire, âgée de 33 ans, avise la police qu’elle a été victime d’une agression sexuelle. L’agression se serait déroulée dans la chambre 2806 de l’hôtel situé 45 ouest sur la 44e rue. Lorsque la femme est rentrée dans la chambre, l’occupant de la chambre, Dominique Strauss-Kahn, homme blanc de 62 ans, est sorti nu de la salle de bains, a maintenu sur le lit la femme, et a inséré son pénis dans sa bouche. L’homme a ensuite réglé l’hôtel et a pris un avion à JFK, là ou le Port Autority Police Department l’a extrait de l’appareil. Le mis en cause est en garde à vue au Special Victims Units. Le mis en cause est le président (sic) du FMI et allait se présenter comme « Premier ministre » (sic) en France. Le mis en cause n’a pas de statut diplomatique et a déjà été impliqué dans des scandales sexuels antérieurement. »
Dans un rapport antérieur, la police de New York indiquait que l’intéressé avait quitté l’hôtel dans l’urgence, car un téléphone portable a été retrouvé dans la chambre.
Paris informé heure par heure
Le haut responsable de la police new-yorkaise (NYPD) en liaison avec les diplomates français a précisé que ses services avaient utilisé un « rape kit » (kit de prélèvement en cas de viol) qui permet d’effectuer des prélèvements sur la victime (vêtements, corps, ongles, etc) et sur la scène de crime.
Le haut responsable de la police new-yorkaise a précisé aux diplomates français que « des traces ADN (vraisemblablement de sperme) avaient bien été découvertes et qu’elles étaient en cours d’exploitation et de comparaison. Les résultats des prélèvements ne sont pas attendus avant un délai minimum de cinq jours. »
Une victime "témoin très fiable"
La victime, qui a formellement reconnu son agresseur lors d’une parade d’identification, organisée dans l’après-midi de dimanche dans les locaux de police, a été « qualifiée de très fiable » par le même haut responsable de la police new-yorkaise.
Selon le groupe Accor, la victime présumée travaille depuis 3 ans dans cet établissement.
Mère d’une fille de 15 ans, elle n’aurait jamais attiré l’attention défavorablement.
SOURCE : Atlantico.fr