Ambassadrice de la Paix

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Ingrid Betancourt est en Colombie

Libérée le 2 juillet après plus de six ans de captivité, Ingrid Betancourt a entamé samedi en Colombie une tournée latino-américaine destinée à promouvoir sa future fondation consacrée aux droits de l'Homme et inciter les Forces armées révolutionnaires de Colombie à déposer les armes.

L'ancienne candidate écologiste à la présidentielle colombienne rencontrera M. Correa, le nouveau Président de l'Uruguay, en milieu de journée.

 

 

 

Après avoir rencontré les familles des otages aujourd'hui à Bogota,Ingrid Betancourt quittera dès demain la Colombie pour l'Equateur. Elle sera reçue par le président Correa en milieu de journée lundi. Elle donnera uneconférence depresse juste après cette rencontre. Elle a exprimé le désir que la Colombie et l'Equateur renouent des relations diplomatiques qui ont été rompues en mars dernier, suite à un raid de l'armée colombienne contre un camp des Farcsitué en territoire équatorien. Elle devient donc aussi, un ambassadeur de bonne volonté. Elle continuera ensuite son périple dans les autres pays del'Amérique latine.

C'està 16H00 locales qu'Ingrid Betancourt est descendue du vol régulier d'Air France à l'aéroportEl Dorado à Bogota."Je suis très heureuse d'être ici", a-t-elle déclaré à une hôtesse chargée de l'accueillir. Elle n'avait pas remis les pieds en Colombie depuis sa libération en juillet.

Entourée d'une impressionnante sécurité, elle a été reçue un peu plus tard par le président Alvaro Uribesur une base militaire juste à côté de l'aéroport, sécurité oblige ! Elle a remis une lettre du président Sarkozy dans laquelle ce dernier s'engage à œuvrer pour une "solution négociée" avec la guérilla annonce l'AFP.

Aprèscet entretien d'une heure et demie, elle a donné une conférence de presse devantde nombreux journalistes à l'Ambassade de France aux côtés de notre ambassadeuren Colombie Jean-Michel Marlaud.Après s'être déclarée à nouveau "immensement heureuse "d'être là,elle s'est également excusée de ne pas avoir participé au grand défilé organisé pour les otages, vendredi, dans les principales villes de Colombie, pour des"raisons de sécurité", l'unique raison de son absence a-t-elleaffirmé.

D'ailleurs depuis son arrivée à Bogota, accompagnée de celle qui ne la quitte plus, samère Yolanda Pulecio, ce sont les plus hautes mesures de sécurité — plus quepour Barack Obama remarquaient les journalistes présents... — qui l'entourent.Elle n'a d'ailleurs pas mis un pied dans la rue, ne circulant qu'en convoi.

Ingrid Betancourt ne restera que 24 heures en Colombie. Elle rencontrera aujourd'huides familles d'otages. Dès dimanche soir, elle se rendra dans sept payslatino-américains (Equateur, Argentine, Brésil, Chili, Pérou, Bolivie et Vénezuela) pourun périple de 8 jours afin de remercier les chefs d'Etat qui ont œuvré pour sa libération.Elle souhaite promouvoir une action extraordinaire pour demander aux Farc dedéposer les armes et de prendre le chemin de la démocratie. Sa plus importantemission est "d'obtenir la libération de tous ses compagnons de captivitéet de tous les otages colombiens".

IngridBetancourt s'est déclarée "immensément heureuse" d'êtredans son pays, où elle n'était pas retournée depuis sa libération. Et s'ests'excusée de ne pas avoir participé à un grand défilé organisé pour les otagesdans les principales villes du pays vendredi, pour des "raisons desécurité".

Ingrid Betancourt se rendra dimanche soir en Equateur, puis au Pérou, au Chili, enArgentine, au Brésil, en Bolivie et au Venezuela. Elle "espère" pouvoirs 'entretenir avec le président vénézuélien Hugo Chavez, pour qui elle ressent "uneimmense admiration".