Le ministre fédéral de l'Agriculture Gert Lindemann a précisé que les résultats définitifs des analyses seraient connus lundi midi. Il a expliqué que différents types de germes d'une exploitation de la région d'Ülzen, entre Hambourg et Hanovre, permettaient de remonter jusqu'à des personnes intoxiquées dans cinq länder. Il a précisé depuis Hanovre que cette exploitation avait été fermée et que sa production était en cours de rappel.
Appelé improprement "germe de soja", alors qu'il s'agit en réalité de haricot Mungo, ce légume peut être utilisé dans des salades composées, en légume d'accompagnement ou dans la préparation du vermicelle chinois.
Un peu plus tôt dans la journée, Gert Hahne, porte-parole du ministère de l'Agriculture de Basse-Saxe (nord-ouest), qui avait confirmé la piste du germe de soja à l'Associated Press, avait indiqué que les tests n'indiquaient pas de façon formelle que les germes produits dans le land de Basse-Saxe étaient à 100% en cause, mais que "tout semble montrer qu'ils le sont".
D'après lui, de nombreux restaurants qui ont vu des clients tomber malade avaient récemment reçu des livraisons de haricots Mungo. Il n'en a pas moins précisé que le land ne lèvera pas dans l'immédiat son avertissement contre la consommation de tomates, de concombres ou de salade.
Côté bilan, l'Institut Robert-Koch, chargé en Allemagne de la veille sanitaire, a annoncé dimanche que trois nouveaux décès avaient été enregistrés, portant le total européen à 22 morts. Son directeur, Reinhard Burger, a précisé qu'outre les 21 morts en Allemagne et celui en Suède, on recensait pour l'heure 2.153 personnes intoxiquées, dont 627 qui souffrent de graves troubles rénaux.
SOURCE : Associated Press