Un plan de grands travaux proposé en Martinique par les élus "Patriotes et Sympathisants".
USA - Le président Barack Obama a dévoilé un vaste plan de construction d'infrastructures routières, ferroviaires et aéroportuaires, destiné à favoriser la création d'emplois aux Etats-Unis où le taux de chômage reste élevé, à 9,6%. Combatif, le chef de la Blanche s'en est pris aux Républicains, les accusant de faire systématiquement obstruction à ses efforts pour relancer l'économie.
En Martinique, pour relancer l'économie du pays, le président du Conseil Régional s'est lancé dans un marathon des Communes endettées (26/34) avec l'annonce de ...5 000 emplois à la clé ! Une option que ne partagent pas les élus du Groupe des "Patriotes Martiniquais et Sympathisants" (PMS). A l'instar du président Obama, le Groupe PMS propose de lancer des grands chantiers structurants pour relancer la commande publique et l'économie du pays : Transports publics, énergies renouvelables, eau potable - assainissement et irrigation, équipement et infrastructures. Pour aider les entreprises, un moratoire d'accompagnement auprès de l'Etat pour les dettes fiscales et sociales et un .... marathon auprès des banques pour exiger un vrai engagement des banques dans ce plan de relance. Mais, le Pharaon de Plateau Roy refuse d'entreprendre ces deux nouveaux marathons proposés par l'opposition et bricole quelques mesurettes fortement médiatisées
Le programme de travaux présenté par M. Obama lors d'un discours lundi à Milwaukee (Wisconsin, nord des Etats-Unis), à l'occasion du Labor Day (Fête du Travail), doit s'étendre sur six ans.
Ce plan d'un montant prévisionnel de plus de 50 milliard de dollars (38,8 milliards d'euros) prévoit la reconstruction de quelque 240.000km de routes; la construction et l'entretien de 6.500km de voies ferroviaires; la création d'un réseau, plus court, de trains à grande vitesse; la rénovation ou la reconstruction de 240km de pistes aéroportuaires; et l'installation d'un système de navigation aérienne de nouvelle génération pour fluidifier le trafic et réduire les retards.
Le plan est destiné à créer des milliers d'emplois, même si de hauts responsables de l'administration Obama reconnaissent que ses effets ne devraient pas être perceptibles avant 2011. Et ce, à condition que le projet soit rapidement adopté par le Congrès, une hypothèse très improbable en raison de l'opposition des Républicains.
Barack Obama a assuré lors de son discours que le plan serait pleinement financé, sans alourdir le déficit budgétaire. Il n'a pas précisé les modalités de financement, mais de hauts fonctionnaires de son administration ont évoqué une éventuelle suppression d'avantages fiscaux pour les entreprises pétrolières, gazières et multinationales.
Le programme de grands travaux s'inscrit dans une série de propositions économiques que doit faire cette semaine le président Obama, à l'approche des élections de mi-mandat, le 2 novembre. Barack Obama souhaite notamment demander au Congrès de nouveaux crédits d'impôts pour les entreprises.
Le scrutin du 2 novembre s'annonce difficile pour les Démocrates, qui risquent de perdre leur majorité au Congrès. Certains responsables du parti soulignent que la situation économique, une des principales préoccupations des Américains, rend leur tâche ardue: la reprise économique ralentit, le taux de chômage reste élevé, à 9,6% de la population active. Convaincre l'électorat du bien-fondé des réformes déjà engagées va être un "défi" pour les candidats démocrates, note Ray Buckley, un des cadres du parti.
Lors de son discours lundi, Barack Obama a accusé les Républicains d'opposition systématique. "S'agissant de tout ce que nous avons fait pour renforcer notre classe moyenne, rebâtir notre économie, chaque Républicain ou presque a dit non", a déploré Barack Obama.
"Même sur les sujets habituels d'accord, ils disent non. Si je disais que le ciel est bleu, ils diraient non. Si je disais que les poissons vivent dans la mer, ils diraient non", a-t-il ironisé.
"Ils estiment qu'il est plus important de marquer politiquement des points que de résoudre les problèmes. Alors ils disent non à l'aide aux petites entreprises, même si elles en ont désespérément besoin", a-t-il déploré. Les Républicains, a souligné M. Obama, ne parviendront pas à faire oublier que leur politique "n'a pas si bien marché pour notre pays", aboutissant à des "déficits record et la pire crise économique depuis la Grande Dépression".
SOURCE : Associated Press