Campagne italienne contre l'Ananas

A quoi servent nos Euro-Députées ?

Ils et elles vont tous se bousculer pour vous réclamer vos suffrages  pour les élections européennes en 2009.

Mais à quoi servent véritablement Catherine NERIS et Madeleine DE GRANDMAISON, nos deux Euro-Députées ?


C'est la question que l'on est en droit de se poser suite à cette scandaleuse campagne contre l'Ananas  (voir ci-dessous) au nom d'un prétendu développement durable. Quid du Café, un produit d'importation fortement consommé en Europe ?

En réalité, il ne s'agit que d'une discrimination honteuse à l'encontre de la production d'ananas, très prisée en cette période de fêtes, visant à un protectionnisme déguisé des fruits italiens. D'ailleurs, Luca Zaia, le Ministre italien de l'agriculture, ne s'en cache pas. Pire, aucune réaction de nos Euro-Députées pour défendre une production que le Conseil Régional et le contribuable martiniquais soutiennent à bout de bras. 

"Ne mangez pas d'ananas à Noël, je vous en supplie!"

Mangez local quand l'alternative est possible!

 

 

Le ministre italien de l'Agriculture appelle les Italiens à se passer d'ananaspour leurs repas de fêtes. Luca Zaia espère convaincre ses concitoyens derenoncer aux produits importés au profit des spécialités locales.

"Ce n'est pas une campagne contre l'ananas", dit-il! "Mais ce fruit exotique est un symbole du produit qui fait 2.500 km pour arriver sur nostables, alors qu'en Italieon cultive 4.500 produits typiques", a-t-il expliqué.  

S'ils veulent des fruits, les gens peuvent manger des oranges, des mandarines, despommes et des kiwis", insiste Luca Zaia, soulignant que l'Italie est ungrand producteur de kiwis.

Pour autant, le ministre assure qu'il ne veut pas priver les Italiens de leur expresso, même si l'Italie importe aussi son café, car il n'y a pas d'alternative locale.

http://info.branchez-vous.com/Insolite/081218/Q121804AU.html

Le même message n'a pas été lancé dans d'autres pays c'est dommage pourtant, car en favorisant ainsi l'alternative du consommer local , on lutte aussi contre les effets de serre, et permettont à des petits paysans de vivre du fruit deleur métier, plutôt que des aides européennes, en ces temps de crise, l'idée est sûrement à exploiter pour d'autres produits que l'ananas et certainement ailleurs qu'en Italie .

A lire une étude sur le voyage des aliments autour de la planète, leur impact environnemental des transports (site belge)

Pour comparer l'impact environnemental du transport des denrées alimentaires, onchoisit généralement d'examiner un paramètre, ce qui est plus simple que deprendre en compte tous les impacts cités ci-dessus.

Le paramètre le plus couramment utilisé est la quantité de rejets de CO2. L'unité utilisée est la tonne kilomètre, ce qui équivaut à la quantité de CO2 générée par le transport d'une tonne d'aliment sur une distance d'un kilomètre (Defra (2005). TheValidity of Food Miles as an Indicator of Sustainable Development )

Bateau:15 à 30 g/ tonne km Train: 30 g/ tonne km Voiture: 168 à 186 g/ tonne km

Camion: 210 à 1.430 g/tonne km (Les valeurs varient fortement selon le type decamion.

Généralement, un grand camion émet plus de CO2 qu'un petit camion; lescamions frigorifiques émettent jusqu'à 800g CO2/tonne km en plus qu'un camionnon réfrigéré.) Avion: 570 à 1.580 g/ tonne km (E. Millstone & Tim Lang(2003). 1 kg d'ananas du Ghana: 5 kg de CO2 rejetés 1 kg de carottes de l'Afrique du Sud: 5.5 kg deCO2 rejetés 1 kg de laitue de Californie: 5 kg de CO2 rejetés.

En comparaison, le transport du même ananas par bateau engendre environ 50 g d'émissions de CO2

On peut se demander dès lors pourquoi les aliments sont-ils transportés par avion?

La réponse est assez simple: pour amener le plus rapidement possible aux consommateurs des denrées produites aux quatre coins du monde et assurer ainsiune offre constante et variée tout au long de l'année. Beaucoup de consommateurs ont perdu le sens des saisons et sont habitués à manger des fraises même en hiver. Les produits le plus souvent transportés par avion sont les fruits et les légumes. En Angleterre, ces produits représentent plus de 2/3 de tous les produits alimentaires transportés par avion (Defra (2005). The Validity of Food Miles as an Indicator of Sustainable Development.).

Ainsi, une étude réalisée en Angleterre a montré que 11% du total des émissions de CO2 générées par le transport des denrées alimentaires, sont imputables au transport aérien.

La majeure partie des denrées importées par avion (80%) trouvent place dans la soute à bagages des vols destinés aux personnes. Les 20% restants sont importés via des avions cargos.

La tendance est à une augmentation des transports par avion cargo, pour les denrées alimentaires. Cette tendance est telle que depuis 1992, on enregistre une augmentation de 140% du transport aérien des produits alimentaires.

Ay lire aussi les aberrations des aliments transportés en aller-retour inutiles,

En 1999, la France a exporté 3.515 millions de tonnes de lait, et au cours de cette même année, en a importé 1.641 millions de tonnes.

En 1998, l'Angleterre a exporté 60.000 tonnes de poulet vers les Pays-Bas, et en même temps l'Angleterre a importé 30.000 tonnes de poulet des Pays-Bas.

Le cas des crevettes belges parait encore plus absurde. Les crevettes sont récoltées à la côte belge, puis elles sont transportées au Maroc pour être nettoyées et reviennent ensuite en Belgique pour être vendues. Apparemment, quelques milliers de km de transport coûtentmoins cher que la main d'oeuvre en Belgique.

http://www.observ.be/v2/fr/denkers.php?ID