Pour autant, ce drame du vendredi 13 qui a frappé les habitants du Carbet, ne doit pas être associé à une quelconque fatalité. D’autres communes voisines ont eu à subir également les affres de dame nature sans en connaître des conséquences aussi catastrophiques.
Les raisons à cette déferlante se trouvent du côté des Hauts de Lajus, jadis terres agricoles, imperméabilisées aujourd’hui par des dalles de béton et des constructions d’immeubles, sans que soit prévue une gestion pertinente des eaux pluviales. Des erreurs d’aménagement dignes d’apprentis sourciers en quête d’un hypothétique bilan municipal après 4 ans ½ de profond sommeil, mais qui auraient pu être plus dévastatrices sans l’intervention, quelques jours plus tôt, du DG de l’Hôtel MAROUBA et des Consorts NEISSON. Lassés des vaines promesses du Maire, Jean-Claude ECANVIL, ils venaient de procéder, à leurs frais, au curage de la Ravine Thieubert.
Une situation insupportable, ce d’autant que la période cyclonique n’est pas terminée et qu'il ne faudra guère compter sur la municipalité : pratiquement tous les travaux lancés dans la commune dans le cadre du Plan de Relance Régional sont à l’arrêt depuis plusieurs semaines, signe d'une gestion calamiteuse de la commune.
Vivement un véritable changement pour le CARBET !
Louis BOUTRIN
Conseiller Régional de Martinique