CEREGMIA : LE COMBAT DES ENSEIGNANTS-CHERCHEURS, SOUTENUS PAR LES CITOYENS, EST LEGITIME !

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par Marie-Joseph AGLAE

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

En qualité de vice-président délégué aux affaires juridiques et contentieuses aux côtés de notre intrépide Présidente et de son équipe de gouvernance qui ont mis fin aux frasques des principaux protagonistes de l’affaire CEREGMIA au sein de notre université, j’ai découvert avec stupéfaction les dérives et les comportements inacceptables des dirigeants de ce laboratoire. En particulier de leur chef : signatures sans délégation pendant plusieurs années, multiplication des factures sans lien avec les projets, distribution généreuse de primes, intimidation et pressions exercées à l’égard de certains personnels. Bref, l’inacceptable, l’intolérable.  

 

   Il ne s’agit nullement de comportements isolés d’une personne qui s’est momentanément égarée, mais d’un véritable système pensé, construit, imaginé, méthodiquement, sur pratiquement deux décennies.


   J’ai entendu ce matin l’un des défenseurs des protagonistes de l’affaire CEREGMIA souligner que la manifestation annoncée est illégitime. Que cette honorable personne défende les intérêts de ses clients, c’est légitime. Mais quand des faits aussi graves que ceux que nous dénonçons ont perduré pendant plus de vingt ans, que des hauts fonctionnaires de l’Etat ont détourné le regard quand notre Présidente cherchait le soutien des pouvoirs publics, il est légitime que des universitaires et d’autres citoyens épris de justice et de transparence disent non. Non au détournement des fonds publics de leur destination. Non aux dérives qui gangrènent nos sociétés. Non au silence des autorités de l’Etat. 


   OUI le combat des enseignants-chercheurs soutenus par les citoyens est légitime.


   Que l’on songe à ces mots de Platon : ce sont les Hommes et non les pierres les meilleurs remparts des cités. 


   Alors quand l’essentiel est en jeu, quand les fondements de la cité sont minés, il faut se lever et tenir bien haut le flambeau de l’intérêt général.