Colombie - Venezuela

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Sommet anti-crise CHAVEZ - URIBE

Décidément, la crise économique aura eu des vertus insoupçonnées.

Après s'être déchirés comme du poisson pourri fin 2007, les deux présidents latino-américains viennent de retrouver à Cartagène autour d'un sommet Colombie-Venezuela.

Au menu la Crise économique. Comme quoi une crise peut atténuer une autre ! Jusqu'à quand ?

Source : AFP 


"Je suis très heureux d'être ici", a déclaré M. Chavez à sa descente d'avion.

Le président socialiste vénézuélien, accusé fin 2007 par M. Uribe d'être trop favorable à la guérilla des Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc), a aussi assuré qu'il ne soutenait pas les mouvements de guérilla.

"Je le répète: si je soutenais en Colombie un quelconque mouvement subversif, terroriste ou violent, je ne serais pas là", a déclaré M. Chavez peu après son arrivée à Cartagena, station balnéaire de luxe à 1.100 km au nord de Bogota.

La rencontre des deux présidents intervient un peu moins d'un an après la crise diplomatique qui avait secoué leurs relations.

En novembre 2007, le conservateur Alvaro Uribe avait mis abruptement fin à une mission de médiation auprès des Farc confiée à son homologue vénézuélien, en l'accusant d'être trop favorable à la guérilla.

En mars 2008, les relations s'étaient davantage tendues après le bombardement par l'armée colombienne d'un camp des Farc en territoire équatorien. M. Chavez, allié de l'Equateur, avait envoyé des soldats sur sa frontière avec la Colombie et rappelé son ambassadeur à Bogota.

Les deux dirigeants avaient enterré la hache de guerre lors d'un sommet en juillet 2008 au Venezuela, où ils avaient annoncé une "nouvelle étape" dans leurs relations.

Samedi, ils ont souligné qu'ils cherchaient avant tout à faire front commun face à la crise.

"Aborder le sujet de la crise mondiale est obligatoire. Nulle part dans le monde des présidents peuvent se réunir sans en parler", a déclaré M. Chavez.

"Nous allons examiner (...) comment nos peuples peuvent défendre nos économies", a expliqué M. Uribe