« Mes sœurs et frères si vous pouviez poser vos mains sur mon cœur vous sentiriez comment il bat plus vite pour vous dire bravo, merci, bravo, merci » rappelant de ne pas oublier les victimes du désastre du japon.
« honneur respect, honneur pour vous, et respect en mémoire des 300,000 victimes du tremblement de terre » remerciant le Président Zuma, Mbeki, Mandella, c'est frères et sœur d'Afrique central de la Jamaïque et d'Afrique du sud « Même si Haïti est loin de l'Afrique, nous n'oublierons jamais les racines de notre culture, nous dirons toujours à nos enfants et petits enfants de se souvenir d'où viennent nos ancêtres [...] L'union fait la force, la division fait la faiblesse [...] mes sœurs, mes frères comme vous le savez la belle rose de la reconnaissance du pays d'Haïti fleurira toujours pour les vrai amis étrangers que nous avons, qui sont ici avec nous ou dans divers autres pays...»
Puis il a salué ses sœurs et frères de Cuba et spécialement les médecins Cubains qui sont engagés dans la lutte contre le choléra.
« Mes sœurs et frères si vous pouviez pencher votre tête sur mon cœur, vous entendriez comment il bat plus vite, vous entendriez la façon dont il chante une mélodie de consolation pour Haïti. Haïti notre mère qui a besoin de respirer l'oxygène de la dignité... »
"...depuis le tremblement de terre, si je pouvais transformer les chambres de mon cœur, en chambres de maison, je sais déjà, quelle quantité de chambres que toutes les victimes trouveraient, pour arrêter de dormir dans la rue, dans la boue [...] humiliation...[applaudissements] Oui, l'humiliation d'un haïtien, c'est l'humiliation de tous les haïtiens. Lorsque la dignité d'un haïtien est blessé, c'est la dignité de tous les haïtiens qui saigne. Notre sang est le sang de Toussaint Louverture, nous ne pouvons pas trahir notre sang. Mes sœurs, mes frères, aujourd'hui l'accouchement du retour a été fait sous l'ombrage de Toussaint Louverture. Lorsqu'il l'ont kidnappé pour l'exiler, au mois de juin 1802, il avait déjà dit qu'il y a beaucoup de racines de la liberté et elles sont bien plantées, couper le tronc de la liberté est une chose, mais jamais toutes les racines ne pourrons être éliminées...»
«...aujourd'hui, sous l'ombrage de Toussaint Louverture, nous sommes content de venir nous tenir avec tous les jeunes, vous, la nouvelle génération, qui voulait l'éducation dans la dignité sans exclusion... le problème c'est l'exclusion, la solution c'est l'inclusion. L'exclusion de Fanmi Lavalas c'est l'exclusion de la majorité. L'exclusion de la majorité égale à couper la branche sur laquelle nous sommes assis. Le problème c'est l'exclusion, la solution c'est l'inclusion de tous les haïtiens sans parti pris, parce que Tout moun sé moun »
« Pour l'honneur de Jean Jacques Dessalines nous venons apporter notre petit concours, si le petit ballon de l'éducation est centrée sur le terrain de la dignité, nous mettons l'exclusion à l'extérieur et de cette façon, la nouvelle génération va commencer à bénéficier des richesses qui dorment dans les entrailles d'Haïti : l'or, le cuivre, l'uranium, le bauxite, l'argent... Le carbonate de calcium qui se trouve à Miragôane dépasse les 23 milliards de dollars américains. Les réserves de pétrole sont sans doute plus grande que nous croyons... Nous mêmes les haïtiens, nous sommes la plus grande richesse... »
« Pendant sept années nous avons communiqué à distance, aujourd'hui nous somme là pour semer la Paix tout partout, tout le temps [...] Vous-mêmes haïtiens qui aimer la Paix, nous condamnons toutes les formes de violence, pour que l'éducation de la jeunesse puisse déboucher sur la Paix mentale et la Paix dans le ventre. [...] Nous sommes là, pour aller là où il y a la misère, la faim, le chômage, l'insécurité... Haïti est très malade, du 29 février 2004 jusqu'à aujourd'hui, la maladie est devenue plus grave... Le plus gros espoir d'Haïti ce sont les haïtiens, le plus gros remède pour Haïti c'est l'amour... [...] Si l'éclosion du crocus dépend des rayons du soleil, l'éclosion d'Haïti dépend du soleil de notre amour »
« Mon rôle est de vous servir dans l'amour, votre rôle est de vivre pour que Haïti ne meurt pas, le rôle du bon patriote est d'aimer son pays... [applaudissement] »
Aristide a ensuite quitté l'aéroport à bord d'un véhicule blindé, traversant une foule de plusieurs milliers de partisans venus l'accueillir, brandissant dans une ambiance festive, des pancartes en créole: « Bon retour au président Aristide », « Président Aristide vous êtes un symbole pour le peuple haïtien », avant de rejoindre sa résidence de Tabarre.
SOURCE : Reuters + HaïtiLibre