Jacques GILLOT s’oppose à la suppression de la référence aux langues régionales dans la constitution

Le Sénateur Jacques GILLOT a voté contre l’amendement qui supprime la référence aux langues régionales dans la constitution, adopté  par le sénat après un scrutin public.
Lors d’un débat faisant suite à une déclaration du gouvernement sur la question des langues régionales, Jacques GILLOT avait en effet plaidé pour la ratification de la chartre européenne des langues régionales et minoritaires.


Il devait d’ailleurs à la suite déposer une proposition de loi constitutionnelle modifiant l’article 2 de la constitution afin de lever l’obstacle à la ratification.


C’est donc avec satisfaction que le Sénateur avait accueillil’introduction par l’Assemblée Nationale de référence aux languesminoritaires dans le projet de révision constitutionnelle.
Jacques GILLOT déplore donc que le sénat ait cédé au syndrome de «Villers cotterêts » qui consiste à considérer la reconnaissance de ladiversité linguistique française comme une menace plutôt qu’une chance.
En confondant unité et uniformité, on prend le risque de la division communautariste. La reconnaissance de la pluralité est au contraire unerichesse qui contribue à créer du lien.

                                                                                Source: Conseil Général de la Guadeloupe