Une candidature qui complique la stratégie de Didier Robert
C'est un paradoxe. L'union de la Droite a encore pris un coup de pied occulte hier, alors que Nadia Ramassamy qui a annoncé sa candidature aux Municipales 2014 à Saint-Denis, n'est même pas de Droite.
C'est vrai, elle n'est pas non plus de Gauche.Encore du travail pour la commission d'investiture mais sans Didier Robert. Le président de la Région Réunion s'il est aussi candidat sur Saint-Denis, affrontera donc sa deuxième vice-présidente.
N'ayons pas peur des mots. Il n'y a que deux montagnes qui ne se rencontrent jamais. Didier Robert contre Nadia Ramassamy ou Nadia Ramassamy contre Didier Robert, ça aurait pu être l'affiche des Législatives 2012 dans la première circonscription. Le président du conseil régional avait alors renoncé. Qu'en sera-t-il cette fois-ci ? Excepté l'absence de Nassimah Dindar et la candidature de Michel Lagourgue, le contexte est presque similaire à celui de l'année dernière : la Droite est et sera divisée au premier tour.
Même si le patron de la pyramide inversée et sa deuxième vice-présidente, ont échangé quelques mots sur l'opportunité de la candidature de la seconde, la candidature de Nadia Ramassamy est naturelle. Présente à chaque échéance électorale sur Saint-Denis, depuis une dizaine d'années, l'électron libre de la politique locale, a confirmé hier après-midi qu'elle sera bien dans le débat des Municipales 2014.
Avec quel soutien ? La même volonté qui la porte depuis son entrée en politique. La conseillère régionale qui a rappelé son action en matière de logement, au sein de la Région Réunion, a dévoilé les grandes lignes d'une bonne gestion de l'argent des contribuables. Nadia Ramassamy qui augmente son cursus en gestion administrative, veut aussi donner de l'espace et des moyens aux entreprises. "Ce sont les entreprises qui créent de l'emploi. La municipalité peut et doit apporter son soutien à l'emploi. La construction de logement, c'est aussi de l'embauche pour Les Dionysiens et les Réunionnais".
Jismy Ramoudou