LES SERVIETTES EN PAPIER, LA PIRE SOLUTION POUR SE SECHER LES MAINS

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Pas très éco-responsable !

Des scientifiques du Massachusetts Institute of Technology (MITont pour la première fois évalué l’impact environnemental des différentes méthodes existantes pour se sécher les mains, procédant à une étude comparative des sept dispositifs les plus répandus dans les toilettes publiques. Les résultats sont pour le moins surprenants : qu’elles soient « classiques » ou recyclées, les serviettes en papier sont en effet la méthode la moins éco-responsable avec les sèche-mains à air chaud.

 

Tous deux génèrent 70 % d’émissions de CO2 de plus que l’équipement le plus responsable, à savoir le Dyson Airblade, technologie de sèche-mains à air froid mise au point par l’entreprise britannique du même nom. Les chercheurs ont analysé le cycle de vie de chaque système, de leur fabrication à leur destruction en passant par leur utilisation et leur distribution.

Une telle étude est tout sauf anodine : première du genre, elle ouvre la voie à un standard commun pour la comparaison de l’impact environnemental des différents produits et méthodes permettant de se sécher les mains. Celui-ci est considérable et recouvre à la fois les émissions de CO2, l’utilisation des sols, la consommation d’eau et des autres ressources naturelles et les éventuels dommages perpétrés sur les écosystèmes. A l’échelle mondiale, le fait de se sécher les mains a des répercussions écologiques qui peuvent atteindre des proportions non négligeables. En la matière, la France ne fait pas partie des bons élèves, le marché national étant composé à 75 % d’essuie-mains en papier, à 15 % de sèche-mains électriques et à 10 % de rouleaux de tissu.

Des dispositifs qui sont pourtant loin d’afficher le même bilan énergétique que le Dyson Airblade, lancé sur le marché britannique en 2006, désormais commercialisé dans 34 pays et qui selon les scientifiques du MIT serait donc plus responsable que les serviettes en papier, dont la fabrication créé plus de déchets et sollicite plus d’eau – les sèche-mains à air chaud étant quant à eux équipés de moteurs énergivores.

Autre atout : il sèche les mains en seulement dix secondes, c’est-à-dire deux fois plus vite qu’un sèche-main classique. Faible empreinte écologique, rapidité, le tout dans le respect de l’hygiène : autant de qualités qui font du sèche-mains à air froid de Dyson le must have pour se sécher les mains. Ne reste plus qu’à l’adopter.

SOURCE : ZEGREENWEB