Communiqué de
Daniel Marie-Sainte*
Grande manipulation :
Le nouveau président de Région Martinique veut faire croire à la presse et à l !opinion publique qu’il a un nouveau projet pour le Lycée Schoelcher ! Cela est faux.
C’est fondamentalement le même projet que celui de la mandature précédente avec des légères modifications à la marge, car le Code des Marchés Publics (donc la Loi) lui interdit de faire autrement !
S’il “son projet” était fondamentalement différent, il aurait dû annuler le projet existant et relancer un concours d’architecture et inscrire en pertes sèches pour la Martinique les millions d’euros déjà engagés pour les frais d’études !
Il a choisi de garder la même équipe de concepteurs... donc le même projet dont l’économie ne peut être profondément modifiée, sauf à violer la législation en vigueur !
Il convient de signaler que l’architecte qui se prête à cette “manipulation médiatique”, s’il est membre du groupement qui a été retenu par le jury que je présidais à l’époque, il n’en est pas le mandataire.
Véritable gaspillage :
Le nouveau président de région Martinique a retenu de disperser la communauté scolaire du Lycée Schoelcher sur deux sites pendant le démolition-reconstruction :à l’ancienne maternité de Redoute et à l’ex-École Monsigny à Cluny.
Si la solution du transfert à l’ex-École Monsigny est une solution, économe des fonds publics,que nous avions déjà utilisée lorsque nous avons reconstruit le Lycée André ALIKER de Cluny, celle de transfert plus d’un milliers de lycéens pendant au moins trois ans à l’ex-maternité de Redoute est un véritable “gouffre financier” : les premiers chiffres qui nous ont été communiqués en commission : 27 millions d’euros en coût global pour l’opération “maternité de redoute”. Il convient de noter que ni l’État ni l’Union Européenne ne subventionne les constructions de lycées !
De plus, à Redoute, le sécurité des lycéens sera gravement menacée !
D’autres solutions existent, la nouvelle majorité régionale a refusé de les prendre en considération !
La vérité est que le néo-ppm a fait de ce dossier une question de “politique politicienne” :
A la mairie de Fort de France, ils ont d’abord changé le PLU (Plan local d’Urbanisme) et demandé le classement de tous les bâtiments du Lycée, pour nous empêcher de réaliser le projet retenu unanimement par le jury que nous avions mis en place.Ils ont pu ainsi refuser le permis de construire.
N’ayant obtenu le classement que des trois petits bâtiments, visibles de la route, qui d’ailleurs n’étaient touchés par le projet de reconstruction, ils changent à nouveau le PLU de la ville pour le rendre compatible avec le projet ! Le tour de passe-passe a eu lieu et l’opinion publique manipulée !
Pendant tout ce temps la communauté lycéenne reste exposée aux risques majeurs dans des bâtiments délabrés, vieux de plus de 70 ans, que les récentes couches de peinture ne rendront pas, hélas, “parasismiques” !
En tant que membre de la commission du BTP, de la commission de l’Éducation , de la commission d’Appels d’Offres et de la commission permanente de la Région, toutes compétentes sur ce dossier, je resterai vigilant et tâcherai d’informer l’opinion publique sur toutes les manipulations ou les irrégularités que je constaterai ! Soyez-en sûrs !
Le Vendredi 13 mai 2011
* Daniel MARIE-SAINTE
Chef du Groupe des Patriotes Martiniquais et Sympathisants