Rando Ecologie Urbaine
A la découverte de la Caravelle
C’est sous un dimanche ensoleillé et chaud que s’est déroulée la randonnée pédestre organisée mensuellement par l’association Ecologie Urbaine. Une occasion pour les 94 participants de découvrir l’extrémité de la Presqu’île de la Caravelle, un site protégé, classé en réserve naturelle pour sa géologie, sa faune, sa flore mais aussi son histoire. Pour cette rando de rentrée, trois personnalités avaient été invitées : Darrel, un indien du Lakota (USA), consultant en histoire et culture, le Procureur général et son épouse, d’excellents randonneurs, ainsi que l’écrivain Raphaël Confiant, vice-président de l’association. Le parcours a été bouclé en un peu plus de 3 heures de marche et s’est terminé autour d’une paëlla géante sur la plage de la Brèche, à Tartane.
Le point de rendez-vous avait été fixé sur le parking de la réserve naturelle, vite saturé malgré le co-voiturage organisé par l’association écologiste. Après les recommandations d’usage du président de l’association, les randonneurs empruntèrent le sentier pédestre. Direction le phare, une petite tourelle de pierre érigée sur un bloc basaltique qui culmine à plus de 120 m à côté de laquelle fut installée une table d’orientation. De cette altitude, les visiteurs ont pu admirer toute la presqu’île de la Caravelle, la baie du Trésor, les baies du Galion et de Tartane, mais aussi tout le littoral atlantique depuis la commune de Basse-Pointe, petit point minuscule tout à droite, jusqu’à l’extrême sud de Saint-Anne. De la brume matinale, on apercevait deux massifs montagneux, la chaine des Pitons du Carbet, qui s’étale jusqu’au Nord, et la Montagne Pelée, qui s’élance majestueusement vers le ciel. Tout au loin, la Dominique dont la silhouette à peine perceptible se dessinait aux milieux des nuages.
Après ce détour panoramique, la longue file de marcheurs emprunta le littoral, l’anse Chandelier, l’anse Bois Vert, avant de regagner la pointe Caracoli, le temps d’une pause pour un ravitaillement mérité. Puis ce fut la traversée et la visite de la mangrove, ou plutôt ce qu’il en reste, sur les rives de la Baie du Trésor. Une relique de mangles et de palétuviers mise en valeur dans sa partie la plus dynamique par le PNRM, où les randonneurs s’attardèrent quelque peu avant de regagner le point de départ. Au final, une matinée de découverte et d’effort qui se termina autour d’un déjeuner convivial.
Jacques MOUSTIN