Matinik : Sortir de l'impasse !

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Alfred Marie-Jeanne appelle à la raison

Devant la dégradation du climat social et l'impasse dans laquelle s'enfonce la grève générale, Alfred Marie-Jeanne propose une sortie de conflit sans pour autant arrêter les négociations. Conscient des enjeux supérieurs du pays Martinique et de l'intérêt général du peuple martiniquais, le président du Conseil Régional propose un accord en trois parties.

Un appel à la raison dénoncé par les groupes d'extrême gauche très influents dans le "Collectif du 5 février" mais qui démontre le sens de responsabilité du leader du MIM.

 


Pour le député de la Martinique, il serait temps de mettre un terme au conflit. "La situation en Martinique est en train de se dégrader totalement" en rappelant le risque sanitaire réel : "J'ai appelé l'intersyndicale et le patronat à se mettre autour d'une table pour que les discussions avancent. Je ne critique pas la ville, mais regardez Fort-de-France, les ordures ne sont pas ramassées".

 

Fidèle à son tempérament, Alfred Marie-Jeanne a adressé une mise en garde solennelle : "Au moment où je parle il n'y a pas d'essence, les Martiniquais ne peuvent pas aller travailler, les vols emmenant les touristes en Martinique sont arrêtés. Sept bateaux devant arriver ici ne viennent plus". Il invite en substance à "faire la part des choses", tout en proposant une sortie de conflit honorable. C'est un appel à la responsabilité qu'a lancé Alfred Marie-Jeanne qui demande qu'on "laisse livrer l'essence afin de permettre à la population de se déplacer convenablement".

 Des propositions concrètes

Cet appel à la raison a été accompagné de propositions concrètes en redoutant la tournure que pourrait prendre un enlisement du conflit social à l'approche du Carnaval. "Si on continue comme cela, sans arrêter le mouvement et sans signer un accord de sortie, je n'imagine pas les conditions dans lesquelles le carnaval se déroulera".

Participant sans relâche, aux différentes négociations marathon, le président du Conseil Régional a apporté sa contribution personnelle en proposant, notamment, une baisse de l'octroi de mer. A ce jour, Alfred Marie-Jeanne propose un accord en trois parties. D'abord, pour le court terme entériner les acquis, deuxièmement passer en groupe de travail pour les problèmes à moyen terme. Quant à ceux qui relève de la loi, le député Marie-Jeanne suggère de les aborder dans un terme plus long.