RANDO AU LORRAIN : A LA RECHERCHE D'UN SITE ARCHEOLOGIQUE DISPARU !

rando.riviererouge2.jpgSur les traces de La Crabière...

Ils étaient 70 randonneurs à participer à la première rando de l’année organisée par l’association « Pour une écologie urbaine » sur les traces de « La Crabière ». Quelques désistements de dernières minutes à cause des nombreuses averses de la nuit et du ciel menaçant au bout du petit matin. Pour autant, ce temps maussade n’a pas dissuadé ces amoureux de la randonnée pédestre qui avaient jeté leur dévolu sur la Cabesterre et plus précisément sur la magnifique commune du Lorrain. Fort heureusement, en dehors d’un léger grain en fin de parcours, la pluie avait épargné La Crabière et le terrain était resté plus que praticable.

 

Aux membres de
l’association se sont joints des sympathisants, quelques visiteurs et des
personnalités à l’instar du journaliste André Berton, très certainement en
quête d’inspiration pour son émission « Club-Actu d’ATV »… Bon
marcheur, son esprit perspicace est resté en éveil permanent sur ce site
remarquable qui figure parmi les plus belles randos de l’île.

Après avoir
emprunté le pont de la Rivière de Grande Anse, et avant d’entamer ce parcours
sans grande difficulté majeure, les randonneurs ont eu droit à une présentation
du circuit. La topographie variée a pu surprendre par moment mais elle demeure
très caractéristique de ces falaises de la Cabesterre. Quant au circuit, malgré
une végétation moins abondante depuis le passage de la tempête Dean, il demeure
fortement boisé et longe le littoral Atlantique en direction de la commune de
Basse Pointe. Les vestiges d’un viaduc d’une voie ferrée qui jalonnent le
parcours et la présence des ruines d’une ancienne sucrerie témoignent de la
vitalité d’une activité sucrière passée.

Après
environ deux heures de marche, les randonneurs ont franchi sans aucune difficulté
la Rivière Rouge, cette dernière étant comblée à son embouchure par
d’innombrables galets. Une déception toutefois à l’arrivée, le site
archéologique de Vivé, témoin du peuplement amérindien, est complètement laissé
à l’abandon. Plus aucune trace de cette civilisation prestigieuse, pas la
moindre carte ou panneau d’information à l’attention des visiteurs… un site
méconnaissable qui contraste singulièrement avec tous les discours tenus sur le
tourisme et notre culture. Par bonheur, dame nature, par sa richesse
inestimable, comble nos inévitables manquements !

 

     Daniel DIAZ 

 

rando.ecologieurbiane3.jpg

 

Traversée de la Rivière Rouge : André Berton et son baton de pélerin 

rando.andre.berton.jpgrando.ecologie-urbaine.karim.jean.alex.lucien.jpg

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Karim, Jean, Alex et Lucien (de gauche à droite) pour fermer la marche.