A Roland-Garros, le numéro 1 français a battu en cinq sets l'Espagnol David Ferrer, il rencontrera en quarts le Suisse Roger Federer.
Le N.1 français Gaël Monfils s’est tiré, grâce à sa force mentale, des griffes de l’Espagnol David Ferrer 6-4, 2-6, 7-5, 1-6, 8-6, pour accéder lundi aux quarts de finale de Roland-Garros, pour la troisième fois de sa carrière.
C’est Roger Federer, N.3 mondial, qui se dressera mardi devant Monfils. Le Suisse est celui qui par deux fois déjà a mis fin au parcours du Français en deuxième semaine à Roland-Garros: en 2008, en demi-finale et en 2009, en quarts de finale.
«Je n’ai pas de bonnes statistiques ici contre Roger, mais je vais essayer d’être solide, de déployer un jeu agressif et pourquoi pas de pousser l’aventure un peu plus loin», a déclaré Monfils.
Monfils a eu du mal lundi à se remettre dans un match interrompu la veille alors qu’il menait deux sets à un. Il n’a pas semblé se ressentir de sa cheville gauche, tordue lors de l’avant-dernier point de la journée dimanche.
Mais l’Espagnol l’a pris à la gorge d’entrée, l’agressant sur chaque point et prenant le filet à la moindre occasion, pour filer vers le gain du quatrième set.
Le regard s’est animé, les gestes se sont fait plus volontaires. Un zeste de chance, sur une balle let, lui a donné une première balle de break, qu’il a immédiatement saisie sur un retour de mammouth.
La tête dans le sac, Ferrer paraissait condamné quand Monfils s’est procuré deux balles de match à 5-4. Mais le bras du Français a alors tremblé et par deux fois la balle est allée se ficher dans le filet.
«C’était un peu brouillon», a reconnu le Français, qui a tout fait pour oublier ces deux échecs. «J’ai essayé de me concentrer sur les points d’après, de faire des choses simples, de bien servir, d’appuyer sur mon coup droit.»
Une troisième balle de match s’est présentée à 6-5 après une volée haute gâchée par Ferrer. Plus convaincant quand il court après le score que quand il est devant, l’Espagnol a cette fois-ci su magnifiquement prendre l’initiative pour l’effacer.
Cette fin de match prenait les aspects d’une bataille mentale dramatique. Monfils était tout près de rompre, mais son service le maintint en vie. Et c’est finalement Ferrer qui a lâché le premier.
SOURCE : AFP