La Ministre Française de l’enseignement supérieur et de la recherche, Geneviève FIORASO, a alors décidé, sans consultation, d’écarter la gouvernance actuelle et de nommer un administrateur provisoire. La Présidente de l’Université des Antilles et de la Guyane s’est élevée contre cet acte antidémocratique et qui ne respecte pas les valeurs universitaires.
Dans une lettre adressée aux parlementaires et aux présidents de région, d’anciens dirigeants de l’université ou de l’IUFM ont manifesté leur inquiétude quant aux conséquences de décisions et de choix précipités qui hypothéqueraient l’enseignement supérieur et de la recherche.
Six vice-présidents de l’UAG ont signé une motion dans laquelle ils font part de leur indignation quant à la décision de la Ministre, exigeant le respect des principes, de la démocratie, de l’autonomie et de la dignité des universitaires. La Présidente de l’université réaffirme qu’elle n’est pas opposée à une autonomie de chaque pôle, mais qu’elle souhaite que cela se fasse dans la sérénité, la concertation et la réflexion.
L’éclatement de l’université en trois pôles indépendants fait craindre un abaissement de la qualité de l’enseignement, une diminution des moyens et une baisse du nombre d’étudiants.
SOURCE : MONTRAY KRÉYOL