UAG: Universitaires mobilisés!

mob-uag1.jpgIls veulent une réforme qui améliore l’université et la recherche, mais aussi qui sauve l’éducation de vos enfants, de la maternelle au lycée.

Le gouvernement, au contraire veut imposer des réformes qui affaiblissent le service public. Ce sont des réformes idéologiques : toujours plus pour le privé, toujours moins pour le public.

Nous sommes déterminés.
Soyez avec nous !
L’avenir et la formation de vos enfants sont en jeu.


 
mob-uag.jpgVous avez un enfant dans le primaire ou le secondaire.
 
Demain ses professeurs seront moins bien formés, sans formation  professionnelle véritable. Ils seront en difficulté. Sans le vouloir, ils pourront mettre vos enfants en difficulté.

 
 
 
 
 
 
 
 
 
Aujourd'hui   :

Un professeur a une formation disciplinaire et professionnelle de Bac+5 au total : Il a obtenu une licence à l’université (bac+3), il a suivi une année de préparation au concours à l'université ou à l’IUFM (institut de formation des maîtres), il a réussi ce concours (cadre national), puis il  a suivi une année de stage en alternance rémunérée : classe en responsabilité et formation professionnelle à l’IUFM.

Nous ne nous  satisfaisons pas de la situation actuelle : un renforcement de la formation disciplinaire et professionnelle est indispensable. Il faut une politique ambitieuse pour améliorer les conditions de vie et d'étude.

 
Demain,  si la réforme du ministère est appliquée:
 
Il n'y aura plus de formation professionnelle en alternance.
Le titulaire de la licence devra passer un master (Bac+5) pour pouvoir se présenter au concours de recrutement. Dans la dernière année du master (M2), le candidat doit préparer son concours (les épreuves sont en janvier et juin), il doit préparer ses examens de master, il doit réaliser son mémoire d'initiation à la recherche, il doit suivre un stage de 4 semaines dans un établissement scolaire (faisant office de formation professionnelle!) et le cas échéant il doit effectuer un travail salarié pour financer ses études. En cas de succès au concours, il sera immédiatement livré à lui-même avec un service complet d'enseignement. De plus, la réforme des épreuves des concours de recrutement privilégie la vérification de connaissances institutionnelles (connaissances du système scolaire,...) au détriment des connaissances disciplinaires et pédagogiques.

On voit que cette réforme affaiblit la formation disciplinaire des futurs enseignants, supprime quasiment leur formation professionnelle et leur impose la prise en charge financière d'une année d'étude supplémentaire.
 
Votre enfant est étudiant
 
L'accès à l'université doit lui être garanti, quels que soient ses moyens financiers.
Il a le droit de bénéficier d'un enseignement de qualité nourri par les recherches les plus récentes.
L'université doit avoir les moyens de son encadrement et de lui assurer l'accès aux équipements les plus modernes pour sa formation.
Son insertion professionnelle dans le monde de demain est à ce prix.
Il doit avoir des moyens décents de vie et d'études dans un environnement culturel enrichissant.
 
 Aujourd'hui
 
A l’université, les professeurs dans leur majorité ont un statut d'enseignants-chercheurs. L'enseignement qu'ils dispensent s'appuie sur la recherche. C'est une garantie de qualité car les savoirs sont constamment actualisés.
Les universités sont confrontées à une pénurie de moyens aggravée par les suppressions massives de postes.
Le travail des enseignants chercheurs devient de plus en plus difficile à cause de la multiplication des tâches pour encadrer et orienter au mieux les étudiants et préparer leur insertion professionnelle. Ce qui pèse sur le temps consacré à la recherche.
Les enseignants chercheurs sont évalués régulièrement tout au long de leur carrière dont la progression dépend presque uniquement des résultats de leurs recherches.
 
Demain si la réforme du ministère est appliqué
 
Les présidents d'université investis de nouveaux pouvoirs (sur le modèle des chefs d'entreprise) pourront alourdir la charge d'enseignement d'un  grand nombre d'enseignants-chercheurs (jusqu'au doublement de la charge actuelle) pour faire face aux missions nouvelles des universités sans moyens nouveaux,  et pour pallier les suppressions massives de postes déjà programmées.
Les enseignants-chercheurs dont la recherche sera « jugée » insuffisante seront sanctionnés par une charge supplémentaire d'enseignement. En conséquence, un grand nombre d'enseignants-chercheurs ne seront plus en mesure de faire de la recherche.
L'enseignement, assimilé à une sanction pour les « mauvais chercheurs », devient une punition.

On voit que la réforme proposée des statuts des enseignants chercheurs induit
- une rupture entre enseignement et recherche ce qui est une atteinte à la nature et la qualité de l'enseignement universitaire.
- une baisse de la qualité de l'enseignement.
- un affaiblissement du potentiel national  de la recherche universitaire.

Parallèlement, le démantèlement des organismes de recherche tels que le CNRS, très présent dans les laboratoires de recherche universitaires contribuera à l’affaiblissement de la recherche nationale. 
Avec ces réformes, l’État se désengage de l’éducation, qui est pourtant l’avenir d’un pays : 10
mobilisationuag.jpg00 postes sont supprimés cette année dans l’enseignement supérieur, 35 000 postes ont déjà été supprimés dans l’enseignement primaire et secondaire ; et cette politique de suppression de moyens et d’emplois doit se poursuivre dans les années à venir. L’école et l’université à deux vitesses vont se généraliser, et c’est cette logique que nous refusons.

Soutenez-nous dans notre lutte pour d’autres réformes,
un autre projet, ambitieux et démocratique, pour l’éducation, l’enseignement supérieur et la recherche !

 
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