USA - Présidentielle

obama mccain oxford 26 sept.jpg1er Débat :

OBAMA McCAIN  

Politique étrangère et sécurité nationale sur fond de crise financière

Voici les principaux points du premier débat télévisé vendredi entre les candidats à la Maison Blanche, Barack Obama et John McCain :

EXPERIENCE POUR LA MAISON BLANCHE

McCain: "Je ne pense pas avoir besoin de formation pour le poste (de président).

 

Je suis prêt à le prendre tout de suite".

"J'ai été impliqué dans pratiquement chacun des défis majeurs de sécurité nationale auxquels nous avons été confrontés au cours des 20 dernières années".

 

"J'ai un bilan et les Américains me connaissent bien et savent que je suis indépendant et un franc-tireur au Sénat".

Obama: "Une chose que j'ai l'intention de faire en tant que président est de rétablir la place de l'Amérique dans le monde. (...)

 

Je ne pense pas que quiconque puisse dire que notre place dans le monde aujourd'hui, la manière dont les enfants à travers le monde considèrent les Etats-Unis, soit la même".

 
 

CRISE FINANCIERE

Obama: "Nous devons reconnaître que ceci est le verdict final de huit années de politiques économiques ratées de George W. Bush soutenues par le sénateur McCain".

"C'est votre président, avec lequel vous avez dit être d'accord à 90%, qui a présidé à l'augmentation des dépenses, cette orgie de dépenses, et vous avez voté pour la plupart de ces budgets.

 

Le problème est que vous utilisez la hache quand il faut le scalpel. Il y a des programmes très importants qui ont besoin d'être financés. Aucun pays sur Terre n'a jamais vu son économie décliner et maintenir sa supériorité militaire. C'est un sujet de sécurité nationale".

McCain: "C'est près d'un million de dollars (de subventions) qu'il (Obama) a obtenu pour chaque jour où il a siégé au Sénat des Etats-Unis". "

 

Ce n'est pas ainsi que l'on réduit les dépenses à Washington. Voici l'une des divergences fondamentales entre le sénateur Obama et moi-même".

"Pourquoi ne pas geler les dépenses, à part celles de la défense, des anciens combattants (...) je pense que nous devrions sérieusement y penser"

I

RAK, PAKISTAN, AFGHANISTAN, TERRORISME

McCain: "Cette stratégie (de renforts) a été couronnée de succès et nous gagnons en Irak et nous allons revenir au pays dans la victoire et l'honneur".

"Nous devons gagner le soutien du peuple du Pakistan, il (Obama) dit qu'il ordonnerait des frappes militaires au Pakistan.

 

On ne fait pas cela, on ne dit pas cela à haute voix".

Obama: "Vous avez absolument raison, un président doit être prudent avec ce qu'il dit, mais venant de vous qui, par le passé, avez menacé la Corée du Nord d'élimination et appelé à bombarder l'Iran, je ne pense pas que cela soit crédible".

"Nous avons perdu de vue l'essentiel". "Pendant que vous vous concentrez sur l'Irak, vous le dites vous même, on peut bidouiller en Afghanistan.

 

On ne peut pas bidouiller quand il s'agit de la ligne de front du terrorisme, on ne peut pas bidouiller quand il s'agit de Ben Laden".

"Si les Etats-Unis ont Al-Qaïda, (Oussama) ben Laden, ou ses lieutenants dans leur viseur, et si le Pakistan ne veut pas ou est incapable d'agir, alors nous devons les éliminer".

IRAN

Obama: "Nous ne pouvons pas tolérer un Iran nucléaire".

 

"Nous devons nous lancer dans une diplomatie ferme et directe avec l'Iran". Je suis prêt à "rencontrer les personnes de mon choix à un moment et un endroit de mon choix", "si je pense que cela peut contribuer à la sécurité des Etats-Unis".

McCain: "Nous ne pouvons pas permettre un second holocauste".

 

"Si l'Iran acquiert l'arme nucléaire, c'est une menace existentielle pour Israël et les autres pays de la région parce que les autres pays de la région vont se sentir poussés à l'acquérir aussi".

"Nous pourrions imposer des sanctions significatives, douloureuses aux Iraniens".

 

"Le sénateur Obama a déclaré deux fois au cours de débats qu'il négocierait avec Ahmadinejad, Chavez et Castro, sans conditions".

RUSSIE

Obama: "Je pense que compte tenu de ce qui s'est passé au cours des dernières semaines et des derniers mois, l'ensemble de notre attitude vis-à-vis de la Russie doit être réévalué, car une Russie résurgente et très agressive est une menace pour la paix et la stabilité de la région".

 

"Ce qu'ils ont fait en Géorgie est inacceptable".

McCain: Obama "ne comprend pas que la Russie a commis une agression grave contre la Géorgie".

La Russie est devenu "un Etat contrôlé par des apparatchiks du KGB". "Quand je regarde dans les yeux (du Premier ministre russe Vladimir) Poutine, je vois trois lettres: K.G.B."