Ce n’est pas la première fois que Calvin Klein recourt à la provocation pour promouvoir ses produits. En juin 2009 déjà, une affiche avait suscité la polémique aux Etats-Unis. Elle mettait en scène une femme et trois hommes – fantasme décidément récurrent de la marque – dans une pose plus que suggestive. Avant cela, une autre publicité de la marque avait été interdite aux Etats-Unis, en 2008, car on y voyait un bout de sein de l’actrice Eva Mendes.
Cette stratégie marketing, la marque la rôde depuis 1981, date de la première controverse autour d’une de ses publicités. Sa campagne mettait alors une jeune Brooke Shields, âgée de 16 ans, affirmant: «Savez-vous ce qu’il y a entre mon jean’s Calvin Klein et moi? Rien du tout.» Depuis, Calvin Klein a même décidé de jouer de la controverse et des interdictions qui visent ses campagnes. En juillet dernier, la marque a ainsi proposé une campagne entièrement réalisée en QR Codes – ces simili code-barres qui permettent de lire un fichier ou une vidéo sur son mobile – pour contourner l’interdit. Quand la censure est la meilleure alliée d’une marque…
Sandrine Cochard in 20mn.fr