OMS : L'ÎLE MAURICE, DEUXIEME DESTINATION MONDIALE DONT L'AIR EST LE MOINS POLLUE

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Il fait bon respirer à l'île Maurice 


Son paysage paradisiaque n’est pas le seul atout de l’île Maurice, destination prisée par les touristes (439.150 entre janvier et juin 2010). L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a publié le 26 septembre 2011 sonrapport sur la pollution atmosphérique à travers le monde. Et Maurice figure en excellente position.


D’après les données collectées par l’OMS entre 2003 et 2010 dans 1.100 villes de 91 pays du monde, Maurice se hisse en 2e position des pays dont l’air est le moins pollué, entre l’Estonie, leader, et le Canada, 3e.

Avec en moyenne 20 microgrammes/m3 de particules PM10 (particules fines supérieures ou égales à 10 micromètres), l’île Maurice est le seul pays du continent africain à apparaître en haut du classement. Le suivant, l’Algérie, n’arrive qu’en 51e position.

L’OMS ayant fixé à 20 microgrammes/m3 le seuil de particules PM10 à ne pas dépasser, l’île sœur de La Réunion entre dans le groupe restreint des 10 nations (sur 91, tout de même) dans la norme, au côté, entre autres, de la Norvège, des Etats baltes et de la Nouvelle-Zélande.

A l’autre bout, les chiffres sont inquiétants: bonne dernière, la Mongolie affiche le taux le plus élevé, avec 279 microgrammes/m3. Le Botswana et le Sénégal figurent aussi parmi les plus mauvais élèves, avec respectivement 219 et 145 microgrammes/m3.

Le rapport de l’OMS donne également des détails sur les taux relevés dans certaines villes. Ainsi, Whitehorse (Canada) n’affiche qu’une moyenne annuelle de 3 microgrammes/m3, ce qui en fait la ville la plus saine du monde. La patrie de Céline Dion place d’ailleurs 8 villes dans le top 10.

A l'opposé, Ahvaz, au sud-ouest de l’Iran, hérite du titre de ville la plus polluée de la planète avec un taux de PM10 de 372 microgrammes/m3. La capitale du Botswana, Gaborone, n'est pas loin avec ses 216 microgrammes/m3.

L’OMS prend très au sérieux la menace que représentent les particules fines pour la santé. Chaque année, plus de deux millions de personnes succombent à l’inhalation de ces particules, responsables de cardiopathies, de cancers du poumon et de divers troubles cardio-pulmonaires.

«Pour juguler la pollution et atténuer ses effets sur la santé, il faut prendre des mesures au niveau local, appliquer des politiques nationales et conclure des accords internationaux. […] Aujourd’hui, nous savons dans quelles régions il faut agir en priorité et nous pouvons évaluer l’efficacité des politiques et mesures mises en œuvre», a déclaré le chef du Centre européen OMS de l’environnement, le docteur Michal Krzyzanowski.

SOURCE : La Tribune de Genève