AU CONSEIL GÉNÉRAL : JOHNNY HAJJAR MENT EFFRONTEMENT

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AU CONSEIL GENERAL : JOHNNY  HAJJAR MENT EFFRONTEMENT !



   Lors de la séance plénière du Conseil Général  du jeudi 5 février 2015, le conseiller général Johnny Hajjar, par ailleurs président de la SEMAFF, s’est livré à une violente attaque mensongère de la gestion d’Alfred MARIE-JEANNE de 1998 à 2010 vis à vis des SEM. 

   Il a, en effet, prétendu , devant une assemblée départementale mal informée, que durant cette période la SEMAFF a été « étranglée » par la Région qui ne lui a donné aucun marché ni aucune subvention !

  Il a réitéré ses attaques mensongères, donc calomnieuses, contre la gestion d’Alfred MARIE-JEANNE vis à vis de la SEMAFF, lors de la réunion du Conseil Communautaire de la CACEM  du 11 février 2015.

   Mais là, il est mal tombé, car j’étais présent et j’ai pu lui clouer le bec en rétablissant la vérité !

 

  Je rappelle le contexte :


    Au Conseil général, la présidente, contrainte par les textes règlementaires, a présenté un rapport sur la situation des SEM (Sociétés d’Économie Mixte) dont le la Collectivité départementale est actionnaire.

 Le rapport présenté a révélé que tant la SEMAVIL du Lamentin que la SEMAFF de Fort de France étaient en  déficit.

 Cela n’a pas eu l’air de plaire au président de la SEMAFF !


  A la CACEM, il s’agissait de tirer les conséquences de ces pertes financières fâcheuses provoquées par la mauvaise gestion des dirigeants de ces deux SEM d’aménagement.


En effet, les exercices 2013 affichaient :

  • - pour la SEMAVIL, un déficit de 7,5 M€
  • - pour la  SEMAFF, un déficit de 4,7 M€.


 Ces pertes financières ont eu pour effet de faire dégringoler la valeur nominale des actions :

  • - de la SEMAVIL, qui est passée de 153, 85€  à 53€
  • - de la SEMAFF, qui est passée de  31,19€ à 6€


  Du fait de sa participation au capital de ces deux SEM, la CACEM a perdu 655.000€ à la SEMAVIL et 806.000€ à la SEMAFF !


   A la suite  l’intervention que j’ai faite à la CACEM pour mettre évidence cette situation, Johnny HAJJAR, représentant de le Fort de France au Conseil communautaire, pour tenter sa responsabilité de mauvais gestionnaire à la tête de la SEMAFF, a cru bon de se lancé sa diatribe habituelle : 

« C’est Alfred MARIE-JEANNE qui est responsable de la situation catastrophique de la SEMAFF en lui refusant tout subsides entre 1998 et 2010 » ! 


   Mal lui en a pris ! 


Car, reprenant la parole, je me suis appliqué, aussi complètement que le permettait ma mémoire, à informer les élus de la CACEM ainsi que ce jeune président de la SEMAFF, vraisemblablement intoxiqué par les mensonges du président de son parti, lui-même ancien directeur général de la SEMAFF.


  C’est ainsi que j’ai rappelé que durant les deux mandatures (1998-2004 et 2004-2010) Alfred MARIE-JEANNE et les élus patriotes avaient confié à la SEMAFF la charge de réaliser de grosses opérations tels les bâtiments du lycée Centre-Sud de Ducos ou encore les bâtiments du CFA BTP.


Durant cette même période, la Conseil Régional a attribué plusieurs subventions à la SEMAFF, dès lors que les demandes en avaient été formulées.


 Serge LETCHIMY, ancien directeur général de la SEMAFF ne peut soutenir le contraire !


C’est ainsi que la SEMAFF a bénéficié de subventions régionales pour la ZAC de l’Étang Z’Abricots, pour le Centre nautique (encore inachevé), pour l’aménagement de la Savane (encore inachevée), la réhabilitation des bâtiments du Parc Floral (encore inachevée), la construction de logements à la Pointe Simon etc.…


Non, en aucune façon, Alfred MARIE-JEANNE et les élus patriotes ne sont responsables du désastre financier dans lequel pataugent ces SEM d’aménagement qui sont, en réalité, pléthoriques en Martinique.


   Les responsables de la faillite de la SEMAVIL du Lamentin, de la SEMAFF de Fort de France, de la SEMA de Sainte-Marie et de la SEM Sud de Sainte-Anne, se sont leurs dirigeants entêtés qui n’ont pas encore compris qu’il faut fusionner ces organismes en une seule entité pour être plus fort face à la concurrence des opérateurs venant de l’extérieur.

   C’est d’ailleurs cela  qui a été préconisé dans les conclusions d’un rapport d’audit commandité par l’actuel président de Région lui-même et qui sont, à ce jour restées lettres mortes !


Le 14 février 2015


   Daniel MARIE-SAINTE

Vice-président du Conseil Régional

Conseiller Communautaire de la CACEM

Conseiller Municipal de Lamentin