GUADELOUPE - ÉLIE DOMOTA : LE COMPTE N'Y EST PAS !

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Pour le syndicaliste Elie Domota, le compte n’y est pas : "Bon nombre de rues portent encore le nom d’esclavagistes. La loi qui indemnise les esclavagistes n’a jamais été abrogée non plus. Et la justice ne condamne pas l’apologie de l’esclavage et la traite des noirs…" D'autres voix s'élèvent pour dénoncer un coût trop élevé, une oeuvre monumentale tournée vers la mémoire et donc le passé alors que le futur des jeunes dans les Caraïbes est  miné par l'illetrisme et la pauvreté.

 

Quand ils disent qu'ils sont opposés à la réparation, c'est qu'ils considèrent que la citoyenneté française c'est la réparation. C'est comme si vous venez chez quelqu'un, vous tuez la famille, vous violez la petite fille, et quelques années après vous lui faites deux enfants, vous vous mariez avec elle et vous considérez que le problème est réglé!", a argumenté Elie Domota.

"C'est bien pour nos ancêtres mais est-ce que ça sert à notre jeunesse ?"

Elie Domota et d'autres s'élèvent pour dénoncer un coût trop élevé (100 millions d'euros), une oeuvre monumentale tournée vers la mémoire et donc le passé alors que le futur des jeunes dans les Caraïbes est  miné par l'illetrisme et la pauvreté. "C'est bien pour nos ancêtres, mais est-ce que ça sert à notre jeunesse ?", s'interroge une habitante, au micro de Cyril Graziani.