Le 12 janvier dernier un puissant séisme a frappé Haïti faisant des dégâts considérables.
L’Université des Antilles et de la Guyane, compte tenu de ses liens étroits de coopération avec lesuniversités d’Haïti, a adressé un message de solidarité et de soutien à la population haïtienne victime de cette terrible catastrophe.
Aujourd’hui, l’ensemble de la communauté universitaire du Campus de Schœlcher agit et informe tous ses étudiants haïtiens que des mesures sont prises pour les soutenir dans cette épreuve (Lieu : Bâtiment du Pôle universitaire régional Martinique, Campus de Schœlcher) :
Romancier récompensé en 2009 par le prix Médicis pour L'Enigme du retour (Grasset), Dany Laferrière faisait partie des écrivains invités au festival Etonnants Voyageurs en Haïti, qui devait avoir lieu à Port-au-Prince du 14 au 21 janvier. Après plusieurs jours passés dans la capitale haïtienne, de retour à Montréal, où il réside depuis de longues années, il a accordé au quotidien Le Monde, vendredi 15 janvier, un entretien.
Chantal Regnault, photographe qui vit à Port-au-Prince depuis une quinzaine d'années, a envoyé à Libération, par mail, un second témoignage sur le séisme qui a dévasté la ville et une partie de Haïti. (Lire ici son premier récit de la catastrophe)
Le syndrome de la catastrophe de 1902, date fatidique pour la ville de Saint-Pierre, a touché Haïti. En détruisant une bonne partie de Port-au-Prince, le séisme du 12 mars 2010 a touché ce pays à la tête. La concentration d’intellectuels, d’artistes et d’entrepreneurs dans la mégalopole tropicale qu’est Port-au-Prince aura été funeste à tout un peuple déjà lourdement éprouvé par quatre siècles de malheurs récurrents.
Faut-il redouter une augmentation de l'activité sismique régionale ?
CARACAS, 15 janvier (Reuters) - Un séisme d'une magnitude de 5,6 sur l'échelle de Richterest survenu près de la ville côtière vénézuélienne de Carupano, a rapporté vendredi l'institut américain de recherche géologique (USGS).
Le séisme,dont l'épicentre se trouvait à 12 km de profondeur et à 29 km au sud-ouest de Carupano, a été ressenti à Puerto La Cruz, où la compagnie pétrolière nationale PDVSA exploite une raffinerie.
Faut-il redouter une augmentation de l'activité sismique régionale ? ARACAS, 15janvier (Reuters) - Un séisme d'une magnitude de 5,6 sur l'échelle de Richterest survenu près de la ville côtière vénézuélienne de Carupano, a rapportévendredi l'institut américain de recherche géologique (USGS). Le séisme,dont l'épicentre se trouvait à 12 km de profondeur et à 29 km au sud-ouest deCarupano, a été ressenti à Puerto La Cruz, où la compagnie pétrolière nationalePDVSA exploite une raffinerie. Aucun dégâts n'ont été signalésdans l'immédiat
Les Martiniquais vont-ils refuser d’y participer ?
BORDEAUX, 14jan 2010 (AFP) – Alain Rousset, président PS de l’Assocation des Régions de France, a indiqué à Bordeaux avoir « proposé que les Régions prennent en charge la reconstruction des lycées et des internats » en Haïti, dévasté par un violent séisme. Rappelant que les lycées étaient de la compétence des Régions, M. Rousset, président de la Région Aquitaine, a fait cet appel aux Régions de France « car peut-être beaucoup de jeunes (haïtiens) vont être orphelins ». Il a en outre annoncé que l’Aquitaine allait débloquer « au minimum » une enveloppe de 100.000 euros dans quelques jours.
Après l’affaire de financement par le Conseil Régional de Martinique d’une école détruite par un séisme, on peut se demander si les Martiniquais vont se désolidariser de cette initiative. L’argument débile « … alors que nous avons des lycées qui coulent en Martinique ! » sera très certainement ressorti. Va-t-on reprocher à l'ARF d'aider Haiti alors que certains lycées sont complètement délabrés dans l'Hexagone ? A moins que dans un sursaut de dignité et surtout dansun élan de mimétisme avec l’Association des Régions de France, les auteurs de ces propos décident enfin de manifester leur solidarité avec nos frères de la Caraïbe.
HAÏTI / Menace de catastrophe naturelle / Risque sismique élevé sur Port-au-Prince Dans un article publié en septembre 2008 par LEMATINHAITI.com la catastrophe était annoncée. Clairement.
« Toutes les conditions sont réunies pour qu’un séisme majeur se produise à Port-au-Prince. Les habitants de la capitale haïtienne doivent se préparer à ce scénario qui finira, tôt ou tard, par arriver ».
Patrick Charles, 65 ans, géologue et ancien professeur à l’Institut de Géologie appliquée de la Havane, se défend d’être alarmiste. Pourtant, il n’ y est pas allé par quatre chemins quand Le Matin lui a offert l’opportunité de réagir sur le dossier de menace sismique planant sur Port-au-Prince.