L’administrateur général du CNAM depuis septembre 2008, le Recteur Christian Forestier, est mis en cause dans cette lettre ouverte. Né le 7 décembre 1944 et donc âgé de plus de 68 ans, celui-ci, qui ne fait plus l’enseignant-chercheur depuis 1976, ne mérite-t-il pas de partir à la retraite ?
La présidente de l'UAG suspend Fred CÉLIMÈNE et Kinvi LOGOSSAH pour 1 an
Ce lundi matin, 26 mai, par voie d’huissier, la présidente de l’UAG, Corinne MENCE-CASTER, a pris un arrêté de suspension d’1 an avec salaire de Fred CELIMENE et KINVI LOGOSSAH, respectivement directeur du CEREGMIA et directeur-adjoint du CEREGMIA. Ces arrêtés prenaient effet immédiatement à compter de leur réception par ces deux enseignants c’est-à-dire qu’ils auraient normalement dû quitter le campus, ce qu’ils n’ont pas fait.
Le président du Conseil régional de la Guadeloupe, Victorin Lurel, cité dans l’article de Médiapart communique le courrier de droit de réponse adressé à sa rédaction.
LIRE L'INTÉGRALITÉ DE LA LETTRE DE Victorin LUREL à Edwy PLENEL. Cliquez ci-dessous :
Des millions d'euros de subventions disparus à l'université Antilles-Guyane
LE MONDE | 22.05.2014 à 11h37 •
L'université Antilles-Guyane est de nouveau dans la tourmente. Après un mois de grève, fin 2013, au pôle guyanais, qui demandait – et a obtenu – d'être une université de plein exercice, c'est une affaire de détournement de fonds qui empoisonne aujourd'hui la vie de l'établissement.
UAG : "Les fonds européens ont été siphonnées à grande échelle".
19 mai 2014. ENQUÊTE DE MEDIAPART réalisée par Lucie DELAPORTE. EXTRAITS : ... "Des documents confidentiels auxquels Mediapart a eu accès dévoilent comment des millions d’euros de subventions européennes ont disparu dans des montages opaques à l'université des Antilles-Guyane. Une information judiciaire vient d'être ouverte pour « détournement de fonds » et « escroquerie en bande organisée » tandis que la nouvelle présidente de l'université parle de « système mafieux ».
Acte VII : La grève de l'intersyndicale en Guadeloupe
Il est pathétique de voir que les syndicats de l’UAG n’ont jamais pris position sur le dossier du CEREGMIA, comme si ce dossier constituait un point aveugle qu’ils refusent de voir. Lorsque l’actuelle gouvernance de l’UAG a posé le problème des pièces comptables et des 10 millions, il s’est trouvé au moins un syndicat pour mettre en doute ces affirmations et créer la diversion en prétendant avoir peur pour les salaires des personnels.
Intersyndicale de Guadeloupe :entre manipulation des chiffres et de l’opinion
Il est certaines vérités qu’il est urgent de dire. Il est des manœuvres qu’il est de notre devoir de dénoncer. Elles sont au nombre de 5.
1.L’intersyndicale universitaire de Guadeloupe ne compte pas en son sein le syndicat majoritaire des personnels administratifs de l’université, à savoir le SNPTES-UNSA, qui regroupe la très grande majorité des personnels ITRF qui représentent plus de 90% des personnels administratifs de l’université ;
L’étau se resserre. Pour la troisième fois, le CEREGMIA, groupe de recherches dirigé par Fred CELIMENE et Kinvi LOGOSSAH depuis le campus de Schoelcher (Martinique) mais ayant des antennes en Guadeloupe et en Martinique, est sévèrement épinglé dans un rapport. Il y a une dizaine d’années, en effet, un premier rapport de la Cour des comptes avait pointé du doigt de graves dérives financières suivi d’un deuxième rapport, il y a deux ans, qui notait des dérives encore plus graves. Cette fois, c’est une Commission d’enquête sénatoriale, venue aux Antilles et en Guyane le mois dernier pour enquêter sur la crise de l’UAG, qui dénonce les malversations du CEREGMIA. Un quatrième rapport encore plus accablant est sur le point d’être dévoilé, celui de l’IGANER, structure d’inspection du Ministère de l’Enseignement Supérieur. La justice se décidera-t-elle enfin à faire son travail ?
Communiqué de presse du 10 mars 2014 du député A. MARIE-JEANNE sur la situation du CEREGMIA
Communiqué : Par lettre en date du 09 janvier 2014, j’ai cru de mon devoir d’écrire au Premier Ministre pour l’informer de la situatrion au laboratoire CEREGMIA de l’Université des Antilles et de la Guyane. Cette lettre étant restée sans réponse jusqu’à ce jour, j’ai décidé de la publier car tout silence relèverait de la complicité. Fort-de- France le 10 mars 2014.
Les universités et les grandes écoles françaises sont de moins en moins connues dans le monde, à en croire le dernier classement du Times Higher Education qui évalue la réputation des établissements d'enseignement supérieur dans le monde. Les Américaines sont les plus cotées, avec des marques aussi prestigieuses que Harvard, le MIT ou Stanford.