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 "Bain de lune" pour Yanick Lahens


Le prestigieux prix littéraire français, le Femina, a été attribué à Yanick Lahens, pour son roman Bain de lune (Sabine Wespieser).

La romancière haïtienne raconte l’histoire d’un pêcheur qui découvre, échouée sur la grève, une jeune fille qui semble avoir été agressée. Lorsqu’elle se met à invoquer ses ancêtres, l’homme découvre un lourd passé familial. Les Lafleur et les Mésidor qui vivent dans un petit village d’Haïti. Les deux clans se détestent et pourtant, lorsque Tertulien Mésidor rencontre Olmène Dorival, petite-fille d’un Lafleur, l’attirance est réciproque.

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   Il n’est pas d’usage d’annoncer la couleur dès le titre d’un article littéraire, mais s’agissant de « La Vie crisocal » de Geneviève Lafontaine, dont c’est le tout premier roman, je ne peux m’empêcher de le faire. Oui, ce texte est très beau, tant au niveau du style que l’on peut qualifier d’épuré, qu’à celui de l’histoire qui nous est contée. On a coutume de dire qu’au contraire de sa soeur guadeloupéenne (Maryse Condé, Julie Manicom, Simone Schwarz-Bart, Gisèle Pineau etc…), la littérature martiniquaise est fortement masculine (Joseph Zobe, Aimé Césaire, Frantz Fanon, Edouard Glisant, Patrick Chamoiseau etc…). Ce constat n’est pas faux au premier regard, mais en réalité, il ne prend pas en compte le fait que l’écriture féminine martiniquaise a su tracer son propre sillon, certes dans la discrétion, dans l’indifférence du grand public, et cela dès Suzanne Césaire dans les années 40 du siècle passé. Il y eut après elle, Marie-Magdeleine Carbet, Marie-Thérèse Lung-Fou, Térez Léotin, Jala, Nicole Cage, Suzy Dracius, Audrey Pulvar, Anique Sylvestre, Mérine Céco et bien d’autres. Geneviève Lafontaine vient creuser encore davantage ledit sillon et avec un brio que l’on ne peut que saluer.

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Le Bataillon créole à la Bibliothèque Schoelcher

(Guerre de 1914-1918) 
 

Josette MANIN

Présidente du Conseil Général de la Martinique

a le plaisir de vous inviter à la soirée littéraire autour de

« Le bataillon créole » de Raphaël CONFIANT

Intervenants :

Corinne MENCE-CASTER, écrivain et universitaire

Charles-Henri FARGUES, écrivain
 

le vendredi 07 novembre 2014 de 18h30 à 21h30

à la Bibliothèque Schœlcher

Renseignements : 0596 55 68 30 

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Après le Goncourt (1978), le Grand Prix National des Lettres (1996),

Modiano décroche le Prix Nobel de Littérature 2014

 

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L'auteur français Patrick Modiano a été récompensé par le prix Nobel de littérature « pour son art de la mémoire avec lequel il a évoqué les destinées humaines les plus insaisissables et dévoilé le monde de l'Occupation », selon les jurés, qui ont dit à la télévision publique suédoise que l'Académie n'avait pas réussi à joindre le lauréat avant d'annoncer sa victoire.

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Après le Goncourt (1978), le Grand Prix National des Lettres (1996),

Modiano décroche le Prix Nobel de Littérature 2014

L'auteur français Patrick Modiano a été récompensé par le prix Nobel de littérature « pour son art de la mémoire avec lequel il a évoqué les destinées humaines les plus insaisissables et dévoilé le monde de l'Occupation », selon les jurés, qui ont dit à la télévision publique suédoise que l'Académie n'avait pas réussi à joindre le lauréat avant d'annoncer sa victoire.

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DE B. BARDOT A V. TRIERWELER : COMPRENDRE L’INDUSTRIE DU LIVRE

par 

Raphaël Confiant in Montray Kréyol

 

Les cris d’orfraie poussés par les uns et les autres suite à la publication de « Merci pour ce moment » par l’ex-première dame de la république française, V. Trierweler, révèle chez le plus grand nombre une incompréhension totale de l’industrie éditoriale et chez le plus petit nombre (éditeurs, libraires, critiques littéraire etc.) d’une hypocrisie crasse.

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ESCLAVAGE-RÉPARATION

La lanterne des capucins et les loupiotes des pharisiens

La question politique va se poser des réparations dues au crime de la traite négrière. Début 2015. Louis Sala-Molins, l’éditeur du Code noir (12 éditions), l’anticipe et prend parti avec ce livre où il exhume et commente les livres de colère de deux capucins de la fin du XVIIe siècle, qui, non seulement exigeaient la cessation immédiate de cette infamie, mais appelait déjà, ce que personne ne fera plus depuis, des réparations sans condition.

Le contexte: les actions judiciaires en cours aux Antilles et à Paris pour les «réparations» du crime de traite négrière devraient prendre une particulière consistance début 2015.

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Un épisode longtemps méconnu de notre passé. 

 

Juin 1940. la débâcle de l'armée française surprend la Martinique en pleine récolte sucrière. Le gouverneur pétainiste de l'île, l'amiral Robert, entend y importer la Révolution nationale, alors que sévit pénurie alimentaire sans précédent. Mais Firmin Léandor, le contremaître de Commandeur du sucre et Régisseur du rhum, a d'autres soucis : comment continuer à produire du rhum si toutes les lignes maritimes sont coupées entre les Antilles et la métropole ?

 


Dernier volet de la " trilogie sucrière " de Raphaël Confiant, La Dissidence conclut ce pan d'histoire sociale de la Martinique sur un des épisodes les plus méconnus de son passé, servi par la langue exubérante et superbement maîtrisée d'un des maîtres de la littérature créole...

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La dissidence, de Raphaël CONFIANT,
 
le livre qui dérange... 
 
La dissidence peut être l’acte par lequel une personne, ou un groupe, se séparent, par un acte plus ou moins courageux et de bon sens d’un groupe, d’un parti, d’une religion, …. d’un conformisme politique, philosophique, religieux, etc. L’article qui suit porte plus simplement sur un livre de R. Confiant. Il a été publié en décembre 2002, dans la revue Catholica). La pensée de monsieur Raphaël Confiant, explosive, excessive, injuste, souvent violemment « leucodermique » (utilisons cette expression pour éviter de donner, dans une vérité qui pourrait paraître discourtoise), proche de celle de Dieudonné M’bala M’bala et de quelques autres du même tonneau, ne m’est pas particulièrement sympathique. J’ai tenu pourtant, tout en soulignant mes points de désaccord avec lui, m’en tenir au plan de la critique littéraire honnête. EB]