C’était annoncé. C’est désormais officiel. Le communiste Paul Vergès sera la tête de liste de l’Alliance. "Mes amis de l’Alliance me l’ont demandé. Je n’ai pas pu refuser", a déclaré le président de la Région lors d’une conférence de presse dans un hôtel dyonisien. Par cette candidature, Paul Vergès entend surtout contrer ses détracteurs qui "n’ont pour seul programme que d’empêcher la réalisation du Tram-train".
A l’occasion de la désignation de Serge Letchimy, comme tête de liste du PPM aux régionales des 14 et 21 mars,on a pu apprendre que le PPM compte « 2.OOO adhérents » dont « 200 à 300 adhésions enregistrées au cours de cette convention »
Monsieur "Gros sexe" ne peut pas être ambassadeur à Riyad
Un diplomate de haut niveau pakistanais s'est vu refuser le poste d'ambassadeur en Arabie saoudite à cause de son nom, Akbar Zeb, qui signifie «la plus grosse bite» en arabe. Les responsables saoudiens, apparemment accablés par le nom, on mis leur veto.
Révoltant, ce d'autant plus que, sous nos latitudes, nous avons la famille LOLO, la famille COCO et ... COUCOUNE. Va-t-on accepter une discrimination à l'embauche pour leurs enfants s’ils souhaitaient embrasser la carrière de diplomate ?
La candidate du parti au pouvoir, Laura Chinchilla, a été déclarée dimanche soir gagnante de la présidentielle au Costa Rica par ses deux rivaux immédiats, dès le premier tour et sans attendre les résultats définitifs.
Cette politologue de 50 ans qui devient la première femme à présider le Costa Rica a aussitôt remercié son pays, dans un bref discours prononcé vers 22h15 d'une estrade dressée dans la capitale devant plusieurs milliers de ses partisans.
"Merci Costa Rica (...) Je ne trahirai pas cette confiance", a-t-elle lancé.
Alors que beaucoup attendaient Marie-José Laslie, fraîchement promue au rang de chevalier de l'Ordre national de la Légion d'honneur à la demande de la ministre de l'Outre-mer, à la tête de la liste du Parti socialiste guyanais, Gabriel Serville est largement pressenti pour mener les affaires aux régionales.
50 ans, Principal de lycée, Président de «Forum Citoyen», groupe de réflexion, auteur du livre : «Pour le choix d’un destin commun». Gabriel Serville fut candidat malheureux aux dernières élections municipales et cantonales de Matoury.
Pour sauvegarder la souveraineté d'Haïti, Jean Erich René propose de confier l'actuel pouvoir exécutif, ou plutôt ce qu'il en reste, à un Conseil d'Etat. Constitué de 21 membres choisis au scrutin d’une liste proposée par les Partis Politiques et des 10 Départements géographiques, ce Conseil d'Etat serait instauré pour une durée de 2 ans. Sa principale mission, mettre en place un Gouvernement de Reconstruction Nationale et répondre aux exigences post-tremblement de terre afin d'éviter toute dérive vers l'anarchie. Une idée lumineuse qui passe impérativement pour une consensus entre Haïtiens.
Dans ce Manifeste d'Ottawa,J.E. René pose un préalable à la formation de ce Conseil d'Etat : "Pour la reconstruction nationale il convient de calmer les ardeurs politiques diverses par un consensus entre tous les Partis en présence sans exclusive". On en est loin, mais l'idée mérite d'être creusée !
"C'est ma sixième interpellation à l'Assemblée sur l'inapplication et l'inadaptation des normes à notre réalité géographique"
Quid du PLAN SEISME annoncé par le gouvernement depuis 2007 ? Ce plan qui visait à définir les actions conjointes de l’État, des collectivités et des autres partenaires a été adopté en 2007 et tarde à être mis en oeuvre.
La catastrophe survenue le 12 janvier 2010 a été l'occasion pour le député Alfred Marie-Jeanne d'interpeller le Gouvernement sur ses manquements face à notre situation similaire à celle d'Haïti. Une sixième intervention du député du Sud à l'Assemblée Nationale qui a rappelé également ses interventions dans les domaines de la prévention du risque sismique et de la sécurité civile qui demeurent des prérogatives de l'Etat.
Dépendance, indépendance, interdépendance II - Un nouveau paysage politique martiniquais en gestation ?
Au lendemain du 24 janvier 2010, le paysage martiniquais me semble marqué par deux caractéristiques essentielles : sa complexité accrue, d’une part et, d’autre part, son caractère fluide, voire labile : continuités et discontinuités s’étalent sur un éventail allant de l’intégrationnisme proclamé au séparatisme revendiqué, en passant par diverses nuances d’autonomisme. C’est seulement dans sa genèse que l’indépendantisme martiniquais est de type dessalino-fanonien. Il ne l’est plus totalement dans ses développements ultérieurs.