L’Union africaine examinera l’idée d’une terre pour les Haïtiens.
L'Union africaine est convenue dimanche d'examiner une proposition visant à accueillir les Haïtiens sinistrés et d'envisager la création d'un Etat pour eux sur le continent. Reste à savoir si les principaux concernés sont intéressés par ce retour en l’Afrique !
Au début du siècle dernier, une proposition similaire avait été avancée par le Jamaïcain Marcus Garvey. Précurseur du Panafricanisme et partisan acharné d’un retour des descendants d’esclaves en Afrique, Marcus Garvey est considéré comme un prophète par les adeptes du Mouvement Rastafari. D’ailleurs, il garde une grande popularité chez les rastas de Martinique et Guadeloupe.
Maintenant que les chefs d’Etat africains disent publiquement que ‘’Lafrik sé tan nou,’’ les rastas n’hésiteront pas une seule seconde pour joindre la parole aux actes et opérer ainsi ce retour tant attendu vers l’Afrique. A suivre de très près !
Photo : Abdoulaye Wade, Président du Sénégal, instigateur de ce projet.
Un mécontentement lié à sa couleur de peau ? Un an après l'élection historique du premier Noir à la présidence des Etats-Unis, le mécontentement qui monte contre lui est-il lié à la couleur de sa peau ?
"Au début, j'ai cru que c'était un joueur de l'équipe réserve du PSG. Mais en réalité, il est premier secrétaire de la section de Villiers-le-Bel. Ca change tout !"
"Le PS a demandé samedi des 'excuses' à Valérie Pécresse, chef de file UMP en Ile-de-France, après des propos 'méprisants à connotation raciste' tenus jeudi contre un candidat socialiste par le maire UMP de Franconville, lors d'un meeting des régionales
"Au début, j'ai cru quec'était un joueur de l'équipe réserve du PSG. Mais en réalité, il est premiersecrétaire de la section de Villiers-le-Bel. Ca change tout ! "Le PS ademandé samedi des 'excuses' à Valérie Pécresse, chef de file UMP enIle-de-France, après des propos 'méprisants à connotation raciste' tenus jeudicontre un candidat socialiste par le maire UMP de Franconville, lors d'un meetingdes régionales
Hippodrome de Carrère - Lamentin - Martinique. Voeux traditionnels de Claude LISE, Président du Conseil Général de Martinique, adressés au personnel du Département. Nous vous livrons l'intégralité de son allocution ponctuée,pourconclure,parunecitation d'Aimé CESAIRE "que (…) la Martinique cesse d’être un champ clos où s’affrontent une multitude de clans et de sous-clans agressifs et hargneux, voués à une œuvre de démolition suicidaire". Est-ce là un voeu ou une crainte du président Claude Lise à quelques semaines d'une campagne électorale pour les Régionales qui s'annonce particulièrement rude ?
Un projet de loi devant le parlement avant la fin de l'année
Luc Chatel, Ministre de l'Education et porte-parole, en vise officiel en Martinique vient de le confirmer. Le projet de loi ordinaire qui mettra en place la collectivité unique en Martinique et en Guyane sera déposé devant le parlement avant la fin de l’année.
Selon les résultats définitifs communiqués par le ministère de l'Intérieur, 68,3% des électeurs martiniquais et 57,49% des Guyanais ont répondu favorablement à la question: "Acceptez-vous la création d'une collectivité unique exerçant les compétences dévolues au département et à la région tout en demeurant régie par l'article 73 de la Constitution?" La participation a été plus faible que lors du vote du 10 janvier qui avait vu une large majorité d'électeurs rejeter la perspective d'une autonomie accrue. Elle a été de l'ordre de 35% des inscrits en Martinique et 27% en Guyane. Dans un communiqué, le président Nicolas Sarkozy "se réjouit du choix des Guyanais et des Martiniquais" et "considère que la question institutionnelle est désormais tranchée dans ces deux territoires".
I- Autonomisme, indépendantisme, stratégies et volontés émancipatrices
Le non retentissant la consultation du 10 janvier et le oui, moins nimbé de gloriole mais admis, à celle du 24 sont de nature à mettre fin pour notre pays Martinique à un cycle politique. Ce dernier fut inauguré en 1946 avec la loi sur la départementalisation, puis ponctué successivement par la démission d’Aimé Césaire du PCF en 1956, par la création en 1958 du Parti Progressiste Martiniquais, événement à l’origine de son mot d’ordre d’autonomie, et enfin par les événements insurrectionnels de 1959, qui, en écho (subliminal) à l’insurrection du Sud de 1870, allaient générer, pour la première fois dans notre histoire de façon explicite et significative l’option tout à la fois idéologique et politique de l’indépendance.