M. le Président
Mme la Ministre
Collègues de l’Assemblée
Il faut se rendre à l’évidence, la mutilation de l’Université des Antilles et de la Guyane a été un échec flagrant. Son onde de choc n’a pas fini de faire des dégâts. Ce qui se mijote autour de la création de l’Université des Antilles laisse présager le pire. J’ai l’intime conviction que les tractations en cours n’ont qu’un but inavoué, celui de nous acheminer vers une seconde séparation.
Du passé, je sais les frustrations insupportables.
Du passé, je sais les dysfonctionnements regrettables.
Comme je sais aussi les détournements de fonds publics en bandes organisées déplorables.
J’ai dénoncé toutes ces dérives les unes après les autres sans complaisance et sans complicité d’aucune sorte.
Mais au-delà de toutes ces déconvenues, j’ai su raison garder en plaidant constamment pour le raffermissement et le développement des liens entre la Guyane, la Guadeloupe et la Martinique.
Car j’ai toujours considéré sur ce sujet vital que les points de vue égocentriques n’étaient pas ipso facto porteurs de plus d’efficacité globale.