"Oui, il fallait le dire, il fallait écrire "La traversée paradoxale du siècle". Qui bene amat bene castigat, en gréco-latin, et c’est bien ce que fait Raphael, dans son éloge récent ! Deferre, Mitterrand, Marchais, Sartre, ont combattu De Gaulle, tout en le respectant, une grande figure historique et un grand homme d’Etat. Ses fils spirituels, Pompidou, Chaban, Chirac, peut-être Sarkosy, ne l’ont guère ménagé. Nul n’est infaillible, nul n’est parfait, y compris ceux qui écrivent. Critiquer, voir les zones d’ombre, n’est pas vilipender, n’est pas rejeter, n’est pas déchouquer, mais mieux éclairer et mieux faire comprendre.