Dans un courrier adressé à la communauté universitaire, la présidente de l'Université des Antilles et de la Guyane annonce la disparition de laquasi-totalité des pièces comptables de l'établissement.
PHOTO : Un audit interne a été lancé pour « reconstruire au mieux les données comptables » a déclaré Corinne Mencé-Caster, a présidente de l'UAG.
Un faux chirurgien esthétique américain a été condamné jeudi à un an de prison ferme pour avoir injecté du ciment, de l'huile et de la colle dans les fesses de ses clients transgenres pour que leur derrière ait un aspect rebondi.
Les sociologues Romuald Bodin et Sophie Orange, maîtres de conférences respectivement à l’université de Poitiers et à l’université de Nantes, ont publié fin septembre 2013 aux éditions du Croquant « L’Université n’est pas en crise ».
Leur but ? Aller à l’encontre du discours dominant, dans la presse mais aussi au sein même de l’université, sur la « crise » de l’université française.
Les professeurs Multigner et Narbonne ont remis récemment leur rapport d'expertise au juge d'instruction du pôle de santé du TGI de Paris (voir édition F.A. du mardi 22 octobre). Louis Boutrin, en tant que président d'association, et l'avocat guadeloupéen Harry Durimel sont satisfaits des conclusions. Cécile EVERARD in France-Antilles
Bien avant que n’éclate l’affaire de son mail privé rendu public, Raphaël Confiant, avait, le 11 octobre 2013, adressé le mail ci-après au président du CCEE de la Martinique.
L’écrivain martiniquais est, en effet, membre de ce conseil consultatif au Conseil Régional de la Martinique au sein duquel il représente les associations écologiques.
La commission des Finances vote la réforme de la défiscalisation
Les députés ont adopté hier l’article 13 du projet de loi de Finances pour 2014 relatif à la défiscalisation Outre-mer. En matière d’investissement productif, le dispositif est maintenu pour les très petites et moyennes entreprises. Un crédit d’impôt est prévu pour les entreprises dont le chiffre d’affaires est supérieur à 20 millions d’euros. S’agissant de la construction de logements sociaux, le système est entièrement préservé.
Au terme d’une longue carrière d’enseignant-chercheur au service du développement de l’Université des Antilles et de la Guyane (UAG), j’ai l’honneur de vous faire parvenir le présent message, synthèse d’une longue lettre à vous destinée, mais d’un format incompatible avec les normes du site de l’Elysée.
Mon propos vise à compenser au sommet de l’Etat un éventuel défaut d’information objective et prévenir, voire corriger les erreurs risquant d’en découler, s’agissant de la gestion de la crise déclenchée sur le Pôle Universitaire Guyanais, point de focalisation d’obscures récriminations.
15 octobre 2013. Le juge d’instruction du Pôle Santé du Tribunal de Grande Instance de Paris vient de nous transmettre les conclusions du rapport d’expertise établi par les Professeurs Jean-François NARBONNE et Luc MULTIGNIER relatives au CHLORDÉCONE et à son exposition. Ces conclusions viennent confirmer les hypothèses avancées par Louis BOUTRIN et Raphaël CONFIANT dans « Chronique d’un empoisonnement annoncé – Le Scandale du Chlordécone aux Antilles françaises ».
Publié en février 2007, cet ouvrage de 240 pages avait suscité de vives controverses médiatiques orchestrées par le lobby de la banane et les services déconcentrés de l’Etat. 6 ans après, ce rapport d’expertise révèle que « 22% des hommes âgés entre 45 et 75 ans présente un risque augmenté de 77 % de survenue de cancer de la prostate » (page 6) et qu’une fraction de la population des Antilles présentait des situations dite à risque liées à l’utilisation massive du Chlordécone dans les bananeraies.
Mais, au-delà de ces confirmations scientifiques, les experts ont conclu que «les données scientifiques disponibles au niveau international entre 1981 et 1993 tout comme celles décrites avant 1981 pouvaient renseigner avec précision et détail sur le métabolisme, la demi-vie et la toxicocinétique du Chlordécone » ce qui accrédite l’hypothèse de BOUTRIN et de CONFIANT.
Les Antillais vont devoir vivre avec la chlordécone pendant des décennies, voire des siècles. Quelle est l'ampleur de cette pollution ? Quel avenir pour les agriculteurs et les pêcheurs ? Comment sont informés les consommateurs ? Où en est la procédure judiciaire ? Le film diffusé le 17 octobre sur Martinique 1ère resitue l'histoire et fait le point sur un dossier aux multiples ramifications.
(Petit rappel, en guise de non-salut à M. Manuel VALLS)
POUR LE DROIT A L’ERRANCE
Par Patrick CHAMOISEAU
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De la création d’un ministère de l’identité nationale et de l’immigration, en passant par les nationalités révocables et le bannissement collectif des Rom, se dessine en France un effondrement éthique d’une ampleur sidérante.
Une indécence majeure qu’aucun bénéfice politicien ne saurait justifier.
De très vieilles ombres sont de retour et nous fixent sans trembler.