Politique

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Après 18 années de gestion par l’ancienne municipalité, la ville de Marvejols, en Lozère, est en faillite. Dans une opération transparence étonnante, le nouveau maire a réuni 800 personnes dans une salle de la ville pour leur présenter les résultats de l’audit des finances de la commune. 

    Politique
    Motus et bouche cousue !

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    Marvejols, ville en faillite déclarée. Avec 13 millions d'euros de dettes, la commune de Marvejols en Lozère est l'une des villes les plus endettées du Languedoc-Roussillon. La commune pourrait même être mise sous la tutelle de l'Etat ce qui priverait toute marge de manoeuvre politique au maire élu en mars 2014. Une décision qui risque d'être lourde de conséquences pour les administrés mais qui n'est pas sans rappeler la situation financière calamiteuse de la ville de Fort-de-France (voir article LTA).
    En effet, grâce à "l'audace et à l'ingénierie moderne" du patron des "yichs méchans", Fort-de-France, la Ville-Capitale, figure désormais au TOP 20 du palmarès peu reluisant des villes les plus endettées de France.
    Mais bon, motus et bouche cousue ! Ne parlons surtout pas, ni des dettes de la Ville-Capitale, ni de Dèdète à la Région et encore moins du ...monstre invisible ! Méfions nous des "chyens abiyés an moun", des... "vautours", qui adoptent une "posture indécente de patriotes aux abois". Arrêtons donc toute "posture de médecin légiste" et dans le silence complice des principaux médias, laissons-nous bercer par la belle romance de ces chaudes journées de carême : "La Martinique avance !". LB
     
    Economie

    carte.bancaire1.jpg« Pas de paiement par carte bancaire en dessous de 15 € d’achat. » L’affichette trône sur des centaines de milliers de caisses de commerçants français. Elle devrait bientôt disparaître. C’est en tout cas le projet de Michel Sapin, le ministre des Finances, qui dévoile une série de mesures pour faciliter la vie quotidienne des clients des banques françaises.

    Politique

    amj.an.jpgMonsieur le Président,

    Mme la  Ministre
    Collègues de l’Assemblée,

     
    A moins de jouer à l’inconscient, il faut reconnaître que le monde dans lequel nous évoluons voit la cadence de ses mutations s’accélérer jour après jour. 

    La réalité a dépassé la fiction ; au point que l’obsolescence a une espérance de vie de plus en plus éphémère. Conséquence inéluctable, réformer est devenu une exigence permanente.

    L’enseignement est au cœur de ce débat incontournable qui englobe la petite enfance jusqu’à l’Université.

    L’actualité nous rappelle opportunément que le collège a perdu son latin, et que la renommée de l’Université s’est dégradée. 

    Plus spécifiquement, c’est l’Université des Antilles et de la Guyane qui s’est lézardée il n’y a pas si longtemps.

    Pareil à un tsunami, ce démantèlement continue de faire des vagues annonciatrices de possibles destructions nouvelles.

     

    Livres

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      MAIRIE du DIAMANT

    Jeudi 21 mai 2015 à 19h00

    Une séance de dédicace est prévue à l'issue de la présentation.

    Le Maire et le Conseil municipal du DIAMANT vous invitent à la soirée littéraire autour de l’ouvrage : « Alfred MARIE-JEANNE, une traversée verticale du siècle » de Louis BOUTRIN et Raphaël CONFIANT, le JEUDI 21 mai 2015 à 19H00.

    Grande figure de la vie politique martiniquaise depuis bientôt quatre décennies, Alfred Marie-Jeanne ne s’est jamais vu consacrer aucun livre et le parti qu’il a fondé, le MIM (Mouvement Indépendantiste Martiniquais), est, lui aussi, très peu étudié par les politologues, sociologues et autres spécialistes des sciences humaines et sociales.

    Ecologie

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    L'idée, qui se voulait révolutionnaire, d'immerger des pneumatiques usagés pouvant servir d'abris aux poissons, vient d'être battue en brèche après 30 années d'expérimentation. Loin d'être concluante, cette pratique a eu un impact dévastateur sur les coraux et herbiers sous-marins d'où les nouvelles dispositions pour ramener sur terre ces milliers de pneus afin de limiter les dégats. Un dispositif contraignant et coûteux qui mérite d'être suivi de très près aux Antilles. LB

    Politique

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    Que retenir donc de cette visite du président de la république française en Martinique ? Qu’elle ne fut, en définitive, qu’une insipide opération électoraliste, à la fois au service d’un président en campagne qui, depuis son arrivée à l’Elysée, accumule échec sur échec et d’un candidat à la collectivité territoriale de Martinique de plus en plus fébrile et en demande d’adoubement hollandien.
    Politique

    gran.sanble.rs2.jpgRivière-Salée- 26 avril 2016. Gran Sanblé pour faire réussir la Martinique.  Alfred Marie-Jeanne (MIM), Claude Lise (RDM), Francis Carole (PALIMA), Georges Erichot (PCM), Marie-Hélène Léotin (CNCP) et Louis Boutrin (MARTINIQUE-ÉCOLOGIE). Voir ci-dessous les principales interventions et les photos des participants.

    Politique

    "J'acquitterai la dette de la France vis-à-vis d'Haïti"

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    150 millions de francs or. C'est la somme versée par Haïti pour acheter son indépendance. Lors de son discours inaugural, François Hollande s'est engagé à rembourser à Haïti cette "rançon de l'indépendance" versée aux colons qui exigeaient un dédommagement pour la perte de la force de travail qu'ils avaient comptabilisée dans leurs écritures comme la valeur de leur cheptel. "C'est sous la monarchie de Charles X en 1826 qui réclama à la jeune République d'Haïti une indemnisation d'État de 150 millions de francs or afin de dédommager les anciens colons qui le réclamaient". "Eh bien, quand je viendrai en Haïti, j'acquitterai à mon tour la dette que nous avons". Mais, François Hollande s'est bien gardé de parler de compensation financière et de remboursement de cette rançon qui est estimée aujourd'hui à 7 milliards de dollars. Une compensation indispensable à Haïti pour financer son développement. LB

    Politique

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    Pour le syndicaliste Elie Domota, le compte n’y est pas : "Bon nombre de rues portent encore le nom d’esclavagistes. La loi qui indemnise les esclavagistes n’a jamais été abrogée non plus. Et la justice ne condamne pas l’apologie de l’esclavage et la traite des noirs…" D'autres voix s'élèvent pour dénoncer un coût trop élevé, une oeuvre monumentale tournée vers la mémoire et donc le passé alors que le futur des jeunes dans les Caraïbes est  miné par l'illetrisme et la pauvreté.